Pour le prestataire de location et d’entretien de vêtements de travail Mewa, le vêtement de travail s’impose désormais comme le point de convergence du design, des qualités techniques des matières et du confort… Aujourd’hui, l’entreprise précise son point de vue.
Résister aux entailles, à la pluie, aux étincelles de métal en fusion, à l’usure du temps… bien entendu, les workwear ont pour principale fonction de protéger les travailleurs contre les agressions extérieures inhérentes à leur activité. Il y a quelques années, un autre enjeu de taille s’est imposé : l’ergonomie. Le vêtement de travail doit présenter la coupe exacte, celle qui n’entrave pas les mouvements, qui permet la précision du geste, tout en privilégiant le confort. Plus récemment, une autre tendance est apparue : la volonté pour les jeunes artisans de soigner leur look. Aujourd’hui, le prestataire de location et d’entretien de vêtements de travail Mewa tient à rappeler les enjeux de cette nouvelle dynamique.
La coupe au service du métier
Outre la robustesse des matières et des coutures, il s’agit tout d’abord pour les stylistes du workwear de trouver les coupes et les tissus capables de contribuer à l’ergonomie d’un vêtement. « Celui qui se baisse régulièrement a besoin d’une ceinture élastique au niveau du pantalon. Celui qui travaille souvent au-dessus de sa tête souhaite une veste plus longue», estime Philipp Mell, le directeur de Mewa France. Côté pratique, les poches et les passants doivent être suffisamment nombreux et solides pour loger les divers outils qu’un artisan a besoin de garder sous la main.
Un vent de modernité
Si ces exigences ne changent pas avec le temps, une nouvelle impulsion est en train d’animer les fabricants de workwear pour satisfaire leurs utilisateurs. « Pendant longtemps, il suffisait simplement que les vêtements soient fonctionnels. Aujourd’hui, ils se doivent d’être bien ajustés, esthétiques et de posséder le confort des tissus modernes », constate le directeur.
Un département pour dénicher les tendances
Pour accompagner cette demande, le prestataire Mewa a créé un département de stylisme avec trois ingénieures textiles, une chercheuse de tendances ainsi qu’une couturière. « Au début, notre travail se concentrait sur des modifications personnalisées de coupes standard selon les souhaits de nos clients, comme par exemple des poches supplémentaires ou des couleurs spécifiques », se remémore Philipp Mell.
Une identité plus affirmée
Au fil du temps, les exigences stylistiques de l’entreprise se sont affermies. « Depuis quelques années, nous misons de plus en plus sur des développements maison pour nos vêtements. En plus des exigences de qualité et de fonctionnalité, l’important est, pour nous, de garantir une coupe plus uniforme et la possibilité d’une bonne combinaison entre les différents éléments de la gamme », rappelle le directeur.
Un secteur outdoor influent
Pour expliquer l’émergence d’une tendance plus axée sur l’esthétique, l’entreprise estime que les nouvelles générations d’artisans sont plus sensibles que leurs aînés au secteur outdoor : « Grâce aux vêtements de loisirs, les professionnels se sont habitués au confort particulier des tissus fonctionnels tels que les polaires et le softshell. Ils s’attendent à retrouver le même confort dans leur tenue de travail. »
Une phase de test nécessaire
Pour s’assurer que ces nouvelles exigences n’altèrent pas les fonctions primordiales du vêtement de travail à savoir sa robustesse et son ergonomie, l’entreprise envoie régulièrement ses créations à sa clientèle afin que ces derniers éprouvent leur efficacité avant leur mise sur le marché.
Ségolène Kahn
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