Déjà connue pour ses solutions de géolocalisation familiales capables de retrouver enfants, chats, ou grands-parents, la start-up Weenect, créée en 2013, se lance aujourd’hui sur le marché de la sécurité en lançant un boîtier GPS anti-agression. À destination des mairies, des polices municipales, des commerçants ou encore des agents de sécurité, ce petit boîtier permet de déclencher une demande d’intervention sans système « hurleur » pour ne pas alerter l’agresseur.
Protéger les petits commerces
A l’origine, la start-up parisienne a développé ce produit à la demande des communes du Cannet (06) et de Trouville-sur-Mer (14) qui souhaitaient sécuriser leurs bureaux de vote lors des dernières élections présidentielles. « Nous utilisons Weenect Sécurité pour une intervention plus efficace des services techniques mais également pour protéger toutes les personnes en situation de subir d’éventuelles agressions. Nous étudions actuellement la possibilité d’en doter les commerçants de la commune », témoigne Olivier Linot, directeur général de la mairie de Trouville-sur-Mer.
Intervention dans un délai de trois minutes
Lorsqu’un incident se déclare, il suffit à la personne se sentant en situation de danger d’exercer une simple pression sur le bouton SOS du boîtier afin de déclencher une demande d’intervention auprès des forces de l’ordre. Automatiquement, l’alerte est transmise au centre de supervision urbain. Lequel se chargera d’effectuer une levée de doute en appelant le traceur, puis de contacter les forces de sécurité dans un délai de trois minutes. Avantage : le bouton SOS établit une communication directe avec la police qui peut ainsi entendre et enregistrer ce qui se passe. De quoi servir comme preuve en cas de poursuites.
Sécuriser la population
Avec son boîtier, la start-up vise clairement les personnes qui sont susceptibles de traverser des épisodes à risques tels que les commerçants ainsi que les agents municipaux. Elle ambitionne également de convaincre les personnes en situation potentielle de vulnérabilité telles que les personnes âgées, les jeunes en danger ou encore les femmes victimes de violences. « Si nous arrivons à sécuriser 1% supplémentaire de nos concitoyens, nous aurons gagné », s’enthousiasme Alain Cherqui, directeur de la police municipale du Cannet.
Ségolène Kahn
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