Industrie, commerce, banque… les sites sensibles font souvent les objets d’attaques rapides et brèves par les malfaiteurs bien organisés. Face à cette menace, la vidéosurveillance à haute fréquence d’images commence à séduire. En effet, lorsque les caméras filment à plus de 25 ou 30 images par seconde, elles offrent des arrêts sur image plus nets et plus précis. Un atout précieux pour les enquêtes de police. D’où l’idée de Panasonic System Communication Company Europe (PSCEU) de se positionner sur ce créneau de marché avec sa nouvelle gamme de caméras IP à haute fréquence d’images, baptisée »Série 3 ».
Intelligence embarquée. Présentée cette année à l’occasion de l’IFSEC, le salon londonien de la sécurité, la nouvelle gamme de caméra IP « filme jusqu’à 60 images par seconde. Et ce, en haute définition », précise Fabien Noyant, responsable du marché de la sécurité chez PSCEU qui emploie 400 salariés. Particularité, les nouveaux modèles embarquent des logiciels évolués pour automatiser la détection de maraudeurs, la détection d’objets ainsi que la détection de franchissement de ligne virtuelle. Affranchissant de fait les caméras des logiciels externes de traitement d’image. « L’avantage de cette configuration, c’est d’éviter les temps de latence entre la réception image et les traitements d’analyse des logiciels tiers », enchérit Fabien Noyant.
Mieux, la sensibilité des nouvelles caméras peut atteindre 0,01 lux, ce qui augmente la qualité d’image à contre jour ou dans les endroits à luminosité hétérogène. « Nos nouveaux modèles offrent une forte sensibilité car les caméras capturent 60 images à la seconde au lieu de 30, ajoute Fabien Noyant. Une fois que le processeur de traitement d’image embarqué a rempli sa part de travail, on obtient une image nette au contraste élevé. » Après deux ans de développement, les caméras de la série 3 de Panasonic System Communication Company Europe sont proposées à partir de 512 euros.
Florian Kuan
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