Certaines zones sensibles telles que les prisons, les musées ou les infrastructures nécessitent un dispositif de surveillance discret lorsqu’il fait nuit. En effet, un éclairage trop voyant laisserait apparaître le réseau de caméras de surveillance. De même, certaines villes ont abaissé leur seuil de luminosité. L’éclairage visible destiné à la vidéosurveillance n’entre alors pas dans la politique locale. Dans ces deux cas, il s’agit de limiter la pollution lumineuse sans pour autant nuire au dispositif de vidéosurveillance. Par conséquent, ces infrastructures nécessitent un réseau de caméras adaptées aux espaces peu éclairés. A cet égard, le suédois Axis Communications a développé une gamme de caméras équipées d’une technologie d’éclairage infrarouge aptes à voir dans l’obscurité même la plus totale.
Un projecteur infrarouge
« Les caméras produisent un faisceau lumineux infrarouge dont les bandes de radiation lumineuses (850 nanomètres) restent hors du spectre visible de l’œil nu. Contrairement à la caméra qui y est très sensible », détaille Philippe Bénard, business manager en charge de la relation auprès des consultants d’Axis Communications. Pour ce faire, chaque caméra est équipée de six LED capables d’éclairer jusqu’à 200 mètres de distance avec un champ restreint.
Un éclairage modulable par paliers
Parmi les six LED, deux se concentrent sur la zone la plus proche de la caméra, deux sur une zone moyenne allant jusqu’à 100 mètres, et les deux dernières sur 200 mètres. En général, les fabricants de caméras utilisent des LED très puissantes offrant une vision nette de loin. Or, si une personne s’approche trop de la caméra, son visage devient surexposé. D’où l’intérêt de pallier la sensibilité infrarouge avec des LED de portées différentes. « Avec la technologie OptimizedIR, nos caméras motorisées à projecteur infrarouge sont capables de moduler la puissance en fonction de la position de l’individu dans la zone. Si la personne se trouve à deux mètres, la caméra va réduire l’intensité des LED pour obtenir une image non surexposée », poursuit Philippe Bénard. Autre avantage de se servir de la technologie infrarouge : elle ne nécessite qu’une faible concentration énergétique. Du coup, la durée de vie des caméras est relativement longue, avec un temps de fonctionnement théorique avant une panne (MTBF) de 100 000 heures.
Un dôme compact pour la surveillance urbaine
Parmi les nombreux produits de cette gamme infrarouge (dôme PTZ et fixe, cylindrique, fisheye, panoramique ou capteur déporté) figure la caméra Q6125-LE. Doté de la fonction OptimizedIR, ce dôme compact destiné à la surveillance urbaine peut cacher la direction de son champ de vision. A cela s’ajoutent une résolution HDTV de 1080 pixels et la possibilité de zoomer jusqu’à 30 fois.
Une caméra avec vision IR panoramique
La caméra multidirectionnelle P3717-PLE, quant à elle, met l’accent sur la qualité de l’image, avec une résolution de 8 mégapixels. Elle comporte quatre objectifs à foyer progressif chargés de produire une vision à 360°. Destinée à la surveillance des espaces étendus, des coins extérieurs des bâtiments ou encore des intersections de couloirs ou de chaussées, cette caméra peut se combiner à quatre autres modèles pour une seule adresse IP et un seul câble réseau.
Ségolène Kahn
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