Orange Business Services et GRTgaz viennent de dévoiler une solution pour sécuriser les sites industriels français. Elle répond aux enjeux de sécurité, tant sur le plan cyber que physique. Pour cela, elle mutualise les systèmes de sûreté numérique sur une vaste plateforme d’hébergement dans le Cloud d’Orange.
Face à l’augmentation du risque cyber et physique dans le parc industriel français, Orange Business Services et le producteur d’énergie GRTgaz lancent Flexible Safety. Il s’agit d’une offre sur mesure hébergée dans le cloud hautement sécurisé d’Orange. À l’origine, Flexible Safety a été conçue il y a deux ans pour sécuriser une vingtaine de sites de GRTgaz. Depuis son déploiement effectif fin 2020, les deux partenaires ont décidé de démocratiser la solution. La plateforme est donc désormais disponible aux entreprises confrontées aux mêmes problématiques de sûreté.
Standardiser les systèmes de sécurité
Concrètement, il s’agit de garantir le niveau de cybersécurité des infrastructures de sécurité. Ainsi la solution consiste à « mutualiser et standardiser les systèmes de sûreté numérique (contrôle d’accès, gestion de l’intrusion et vidéo-surveillance) facilitant ainsi l’application d’une politique de sûreté multi-site homogène pour toute l’entreprise », indique le communiqué de presse d’Orange Business Services. Il s’agit de consolider le niveau de protection des personnes, des installations sensibles et des données « tout en respectant les réglementations en vigueur » sur les sites industriels.
Un Cloud privé sécurisé
Il y a deux ans, les partenaires ont donc co-construit un vaste dispositif de sécurité qui repose sur une plateforme d’hébergement de cloud privé sécurisée. Celle-ci fournit également des services managés en mode souverain gérés par Orange Business Services. Aux commandes, c’est la branche Orange Cyberdefense qui se charge du pilotage à travers un centre de surveillance centralisé et sécurisé. Grâce à ce centre, il est ainsi possible de contrôler à distance l’ensemble des sites et de maîtriser les coûts opérationnels.
Ségolène Kahn
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