Avec les périodes de canicule dues au réchauffement climatique, les incidents et accidents du travail se multiplient dans les bureaux. Tandis que la productivité de travail diminue de 16% lorsque la température d’un bureau dépasse les 25°C.
Historiquement chaud et sec, l’été 2022 a montré que le réchauffement climatique va complexifier la vie des travailleurs dans les bureaux non climatisés. En effet, au-delà de 33°C, l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) affirme que le travail doit être « adapté en conséquence ». A partir de 34°C, la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAM/TS) préconise carrément « l’évacuation des bureaux ». Par ailleurs, RTE, notre gestionnaire du réseau de transporteur de l’électricité en France, accuse une chute de 15 % de la production électrique à 445,5 TWh pour 2022. La raison ? La disponibilité nucléaire (63 % de la production) s’effondre à 54 % – contre 73 % en 2021. Dans ces conditions, difficile de compter sur la climatisation conventionnelle. D’un côté par manque de disponibilité de l’électricité, et, de l’autre, pour éviter un surcroît d’émissions de CO2. D’où l’intérêt du ventilateur écologique Williwaw de l’entreprise éponyme.
5 à 48 W consommés en 24 heures
Destiné aux Open Space, ce ventilateur consomme environ 5 W à 48 W pour 24 heures. Soit bien moins que les 2 500 W que consomme un climatiseur conventionnel. Son mode de fonctionnement s’appuie sur la déstratification des couches d’air à différentes température afin de recycler l’air en égalisant la température dans la pièce. Pour détecter les différences de température dans la zone administrée, cet équipement recourt à deux capteurs de température connectés que l’on place à différents endroits. Objectif : mesurer comment le ventilateur, dont l’hélice à 9 pales, va équilibrer la température globale de la pièce.
Conforme à la norme EN 60704-2-7
Résultat, il va amener l’air frais qui stagne dans une zone inutile là où les salariés en ont besoin. En misant sur cette thermodynamique, l’appareil, d’un poids de 10 kg, réduit considérablement la production d’air frais. Et donc sa consommation électrique. Mais pas son efficacité : il produit du froid à hauteur de 1,28 m³/mn/W et se conforme à la norme EN 60704-2-7. Précisons que le procédé fonctionne de la même manière en sens inverse, c’est-à-dire pour chauffer en hiver. En outre,le ventilateur de Williwaw est relié à une application (iOS, Android) afin de déterminer les températures de consigne ainsi que les quinze modes de ventilation. De la « brise légère » à la « tempête ». Résultat, lorsque l’application perçoit des températures différentes entre le sol et le plafond, la ventilation se met automatiquement en marche afin de les harmoniser. D’un prix moyen de 1 000 à 1 200 euros, cet équipement s’adresse autant aux Open Space qu’aux logements individuels où télétravaillent de plus en plus de salariés. Ajoutons que l’appareil ne fait pas voler les papiers lorsqu’il fonction. De plus, il est même assez silencieux puisqu’il n’émet que 33 dB en vitesse minimale et 47 dB à fond.
Nina Viaud
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