Conçu par la jeune pousse R-Pur, ce masque possède huit couches de nano-filtres, capables de filtrer tant les virus que les particules de pollution. Connecté à une appli, il renseigne également sur la qualité de l’air.
Entre le risque de contamination au Covid-19 et la pollution, les employés citadins s’exposent à de nombreux risques contenus dans l’air. Pour leur faciliter le port du masque durant leur trajets dans la rue ou les transports en commun, R-Pur, une start-up française, a eu une idée astucieuse : elle a créé FiiT, un masque à nanofiltration capable de renseigner en temps réel le porteur sur la qualité de l’air où il se trouve. De quoi intéresser de nombreuses entreprises dont les employés se déplacent beaucoup en ville, comme par exemple les livreurs à vélo.
Une technologie nano-filtrante
Connue pour sa technologie de masque nano-filtrant, la jeune pousse a planché durant quatre ans sur la conception de FiiT. « Sa technologie de nano filtration brevetée offre une qualité de filtration 10 fois supérieure à la norme FFP3. C’est la première technologie au monde capable de faire barrière aux nanoparticules de 20 nanomètres (soit deux 10.000èmes de millimètre) » garantit la start-up.
Huit couches de filtration
Concrètement, il s’agit d’un masque équipé d’un système de huit couches de filtration. Ce qui permet d’obtenir une protection contre « les particules fines, les nanoparticules, les pollens, les bactéries, les virus, les gaz et même les odeurs », cite R-Pur.
Un masque connecté
Autre particularité, à l’inverse des masques chirurgicaux à usage unique, FiiT ne se jette pas. « ll suffit de changer le filtre toutes les six à douze semaines en fonction de son utilisation ». Et pour cause, le masque est un objet connecté relié à une application sur laquelle l’on peut obtenir de nombreuses informations sur la qualité de l’air. Cette application notifie également l’utilisateur lorsqu’il faut remplacer le filtre.
De nombreux choix de personnalisation
Disponible en précommande depuis le 21 septembre sur le site de la start-up, le masque, qui coûte une centaine d’euros, offre de nombreuses combinaisons de personnalisation. Selon R-Pur, 400 possibilités existeraient en fonction de la couleur, du style du tissu, et des pièces de fixation.
Ségolène Kahn
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