À partir du 1er janvier 2015, les entreprises françaises devront effectuer le suivi rigoureux de l’exposition à la pénibilité des salariés (risque par risque). En cas de manquement les employeurs pourront être traduits en justice. La loi impose notamment de mettre en place un »compte pénibilité » pour chaque salarié. « C’est un travail de titan qui ne supporte aucune approximation », souligne Patrick Vetter, gérant de VLI-Alfatéa, qui édite le logiciel Alfatéa dédié à la santé au travail.
Fort de son expérience, l’éditeur souhaitait proposer aux employeurs une solution technique aisée à mettre en place. Toutefois, il ne disposait pas du suivi précis de l’activité des salariés dans les entreprises françaises. Par exemple, le nombre de pièces fabriquées, le nombre de colis manipulés ou encore le temps passé sur chaque machine. Afin de pallier à cette faiblesse, VLI-Alfatéa s’est alliée à Horoquartz. À savoir, un autre éditeur qui fournit depuis plusieurs années une suite logicielle à plus de 5000 entreprises, administrations et collectivités territoriales en France.
L’avantage, c’est que la suite développée par Horoquartz capte les données dont a besoin VLI-Alfatéa. « Jusqu’à présent, ces informations étaient utilisées à des fins analytiques pour calculer des coûts de revient et suivre l’activité », explique Thierry Bobineau, directeur marketing chez Horoquartz. Du coup, les deux éditeurs ont associé leurs compétences dans le but de donner naissance à la première solution informatique capable d’automatiser le suivi de la pénibilité.
Concrètement, la solution sera lancée en mars prochain. Elle vise à interconnecter la suite Horoquartz avec le logiciel Alfatéa. «Les échanges entre les deux outils permettront de générer des documents extrêmement complexes à produire », précise Patrick Vetter. Notons par ailleurs qu’il sera possible de conserver l’historique des informations de chaque salarié. Pendant cinquante ans pour les risques chimiques et vingt ans pour les autres.
G.P.
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