L’OPPBTP, l’UNA SM et l’IRIS-ST ont mis au point un guide pour aider les serruriers-métalliers à s’orienter vers une protection auditive adaptée à leur environnement de travail.
Outre les coupures, les électrocutions, les chutes en hauteur, les projections de particules métalliques ou chimiques ou encore les postures inconfortables, le métier de serrurier-métallier est également exposé aux nuisances sonores. Pour aider les professionnels de ce secteur, l’Organisme professionnel prévention du bâtiment et des travaux publics, l’Union nationale artisanale de serrurerie-métallerie (UNA-SM) de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) ainsi que l’Institut de recherche et d’innovation sur la santé et la sécurité au travail (IRIS-ST) ont co-écrit un guide de choix des protections anti-bruit en atelier.
Le résultat d’une étude
Il faut savoir que cet ouvrage a été conçu suite aux résultats d’une étude métier réalisée en 2017 par les trois organismes. Chargés d’observer les conditions de travail des serruriers-métalliers en atelier, les enquêteurs ont interrogé, en partenariat avec les services de santé au travail, des entreprises volontaires du secteur dans trois régions de France.
Une activité bruyante par nature
C’est ainsi que les partenaires se sont rendu compte que la profession était exposée à des niveaux de bruits élevés, dus à des activités comme le meulage, la soudure ou encore le perçage. Pour éviter aux serruriers de développer des troubles auditifs graves, voire irréversibles, les trois organismes ont donc élaboré ce guide. Il s’agit de renseigner les serruriers-métalliers sur l’ensemble des dispositifs de protection mis à leur disposition pour lutter contre le bruit.
Des protections citées en détails
En détails, l’ouvrage cite cinq différents types de protections collectives ainsi que trois protections individuelles. Sachant que chacun de ces dispositifs est accompagné d’une fiche avec son type de protection, ses avantages, ses inconvénients, ses niveaux de performance indicatifs (en dB), son ordre de prix ou encore ses principaux fournisseurs. De quoi aider les professionnels à s’équiper de la solution la plus adaptée à leur situation.
Développer une meilleure organisation
Outre ces protections, le guide rappelle que la meilleure façon de limiter l’impact des nuisances sonores reste de réduire l’émission. Pour cela, il recommande aux entreprises de travailler en amont sur les différentes organisations possibles du travail pour éliminer les bruits inutiles et s’équiper de matériel adéquat.
Ségolène Kahn
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