Après les centrales nucléaires françaises, c’est au tour du palais de la présidence de la République d’être survolés par un drone. L’information a d’abord été rapportée par iTélé, puis reprise par Le Figaro et confirmée par le palais de l’Élysée. L’incident, qui n’a duré que quelques secondes, selon la présidence de la République, est survenu dans la nuit de jeudi à vendredi, la semaine dernière. Pas de quoi s’affoler… mais quand même.
Après la série d’attentats de la semaine dernière, on est en droit de se demander jusqu’à quel point le sommet de l’Etat-il suffisamment protégé. En réalité, le drone en question serait un petit modèle dont le pilotage s’effectue à courte distance. Par ailleurs, la présence du drone a été remarquée à la fois par des policiers en faction dans l’avenue de Marigny, qui longe le parc et le palais de l’Élysée, ainsi que par les services de sécurité qui protègent l’enceinte du bâtiment. Reste que l’opérateur de l’aéronef n’a été ni retrouvé ni appréhendé. Certes, une enquête a néanmoins été ouverte par le parquet de Paris pour « conduite d’un aéronef non conforme avec les règles de sécurité ». C’est la section de »recherche » de la gendarmerie des transports aériens qui en est responsable.
Que risque l’auteur du vol ? Jusqu’à un an de prison ferme et 70 000 euros d’amende, selon l’article L6232-4 du code des transports. En revanche, si les lois permettent de juger et punir les auteurs que l’on arrête, les systèmes de sécurité se sont révélés impuissants pour interrompre le survol du drone et mettre immédiatement la main sur son auteur. Une chose est sûre : le groupe de sécurité de l’Elysée devra prerndre les mesures nécessaires pour faire face à cette nouvelle menace.
Erick Haehnsen
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