Le Centre d’excellence drones (CED), implanté sur la base 701 de Salon de Provence, a été inauguré ce 5 juillet en présence du Général de brigade aérienne Francis Pollet, commandant de l’École de l’air et de la Base aérienne 701, et de Jean-Michel Palagos, Pdg de Défense Conseil International (DCI). Objectif, mutualiser les formations, former aussi bien des personnels militaires que des civils à l’utilisation et au pilotage de drones à la surveillance des sites sensibles, Mais aussi créer un pôle d’innovation avec le concours des centres de recherche à proximité de la base.
Services orientés recherche. Ce sont tous les grands acteurs de l’aérospatiale qui se mobilisent pour ce centre, à commencer par l’armée de l’air chargée de la direction du centre, adossé à l’École de l’air et au Centre de recherche de l’armée de l’air (CReA). Le centre bénéficiera également de synergies avec le centre français de recherches aérospatiales (Onera). Le but étant d’une part, de développer des services orientés vers la recherche, l’innovation et la technologie, et de l’autre de cibler les spécifications des différents systèmes de formation qui y seront mis en œuvre. Autre acteur important, la direction générale de l’aviation civile (DGAC) travaille en étroite collaboration avec le centre sur les questions de réglementation et de licence d’exploitation.
Accueillir équipes et stagiaires. Une formation au pilotage militaire ou à l’intégration de l’Ecole de l’air y a notamment été dédiée aux étudiants étrangers. Pour ce faire, l’opérateur de référence du ministère de la Défense, le groupe DCI a dû réhabiliter les locaux et infrastructures du Centre International de Formation Académique et Aéronautique (CIFAA) de la base aérienne de Salon-en-Provence. Lequel est appelé à héberger les formations avec l’aide de l’Université Aix-Marseille. L’apprentissage du français, le renforcement dans les matières scientifiques et la préparation universitaire spécifique y sont délivrés durant trois années à la suite desquelles les étudiants étrangers pourront intégrer la prestigieuse école. « Cette réhabilitation répond au besoin du centre de disposer de salles de cours pour accueillir les équipes et les stagiaires étrangers dans les meilleures conditions. Cet investissement a pu être réalisé grâce à la collaboration entre DCI et l’armée de l’air », appuie Jean-Michel Palagos.
Cours en anglais. A l’instar de cette initiative, DCI a notamment lancé l’année dernière un cours de licence internationale dont le programme, identique à celui de l’Ecole de l’air, se déroule intégralement en anglais. Avec à la clef un Bachelor qu’il est possible de renforcer avec une formation supplémentaire de quatre à six mois selon la spécificité (maintenance et logistique, officier renseignement, fusilier-commando, défense sol-air).
Ségolène Kahn
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