Depuis 1992, Trilogiq, société installée à Saint-Ouen l’Aumone (95), accompagne les industriels qui mettent en œuvre la méthode du Lean Manufacturing (amélioration continue des processus de frabrication), inventée par Toyota au Japon. Dans ce cadre, Trilogiq commercialise des postes de travail dédiés au gain de productivité par l’élimination des gaspillages liés à une mauvaise organisation des flux ou une mauvaise implantation des postes. Fournisseur de postes modulables en acier destinés aux industries automobiles et aéronautiques, Trilogiq propose une nouvelle gamme d’équipements logistiques en matériaux composites. Ce nouveau concept révolutionne à la fois la conception de l’organisation globale des tâches et le rapport de l’opérateur à son environnement de travail personnel. Baptisée Graphit, ces nouveaux postes de travail se révèlent plus légers et modulaires. Des qualités récompensées par la mention spéciale du Jury au dernier salon Expoprotection, dans la catégorie risques professionnels et environnementaux.
Que peuvent apporter les nouvelles technologies à base de matériaux composites qui n’ait encore jamais été fait ? « Sortir du métal et améliorer l’ergonomie », répond Béatrice Bolling, directrice marketing et communication de Trilogiq. En effet, sortir du métal, c’est en finir avec le poids trop lourd des pièces et des systèmes. Pour preuve : les solutions Graphit sont toutes au moins deux fois plus légères que leurs équivalents en acier. Par ailleurs, le système composite ouvre de nouveaux horizons. Tout d’abord, la modularité car monter et démonter devient accessible à une personne seule. Conséquence : l’adaptabilité du poste à chaque individu (par exemple, le réglage des hauteurs). L’avantage est double : gain de productivité (moins de gestes inutiles) et gain d’ergonomie (moins de fatigue et de travail en force). Globalement donc, une diminution des risques de troubles musculo-squelettiques (TMS).
A la place de la solution mécano-soudée en acier, Trilogiq propose un système de tubes et connecteurs. Il a fallu deux ans de recherche et développement pour mettre au point tous les éléments de ce »meccano ». Les connecteurs sont en matériaux bi-matière fibre de verre et fibre de carbone. Un joint intérieur en élastomère (TPU) ayant un effet ventouse sur le tube, associé à l’effet grippant du composite immobilise alors les tubes. Chaque point d’assemblage résiste à des charges de 170 kg. Trois matériaux sont proposés pour les tubulures : l’aluminium, le carbone ou l’inox. L’assemblage en carbone est 6 fois plus léger que le métal. Les connecteurs coulissent sur les tubes, facilitant les réglages nécessaires à l’adaptation d’un poste à divers opérateurs ou à plusieurs applications. Une véritable avancée pour la conception de postes de travail à la mesure de chaque opérateur.
Marlène Bourderon
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