Nombreuses sont les mauvaises pratiques dans le cadre du travail sur échelle pouvant conduire à un accident, parfois mortel. Un entretien laissant à désirer, une mauvaise utilisation ou un équipement mal adapté suffit à provoquer une chute. Face à ce constat, le fabricant allemand de matériel d’élévation Hymer a eu l’idée de publier un guide des mauvaises pratiques à éviter et des bons gestes à adopter.
Attention aux équipements non adaptés
À chaque pied son soulier. Il en va de même pour le travail sur échelle. Il faut donc choisir son équipement en fonction de la tâche à effectuer. Echelle mobile, fixe ou bien double : chaque équipement a été conçu pour une utilisation spécifique. Il est, par exemple, dangereux d’utiliser une échelle mobile pour des travaux en hauteur requérant des appuis dans des escaliers !
Une utilisation raisonnée
Outre la sélection de l’échelle adéquate, il s’agit également de veiller à une utilisation pertinente de cette dernière. Par exemple, en vérifiant sa stabilité ou encore en s’assurant que la protection contre l’écartement soit bien tendue. Parmi les conseils que prodigue le fabricant à cet égard, retenons qu’il est nécessaire de faire attention à ce qu’une échelle simple soit posée sur des appuis bien stables.
Gare à l’entretien
Si, a priori, les échelles sont conçues dans un métal résistant à l’abrasion, la corrosion ou aux chocs, il n’en demeure pas moins qu’elles doivent être entretenues et nettoyées après chaque utilisation. Le risque étant non pas que l’échelle elle-même se dégrade, mais plutôt qu’un produit coule sur les marches ou les barreaux et les rende glissants. Autre point faible à surveiller : le mécanisme de l’échelle doit également rester bien propre en toutes circonstances.
Ne jamais sous-estimer les risques
Il est toujours utile de le rappeler : on minimise trop souvent les risques concernant des travaux dont la hauteur n’excède par les deux mètres. Or, il suffit d’une hauteur d’un mètre pour qu’une chute donne lieu à un accident potentiellement dangereux. Rappelons également qu’un accident en hauteur, même s’il n’est pas grave, engage tout de même la responsabilité pénale de l’employeur.
Ségolène Kahn
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