Unités territoriales et de recherches de la gendarmerie, office central de lutte contre la délinquance itinérante et groupes d’intervention régionaux mettent les bouchées doubles pour enrayer le phénomène.
Aiguillonnés par l’envolée des cours des métaux, et plus particulièrement celui du cuivre, les voleurs n’en finissent plus de sévir à travers toute l’Europe, et notamment en France. Si personne n’est épargné, la SNCF se pose en principale victime de ces actes de délinquance, avec les risques que cela induit en termes de sécurité lorsque la signalisation ou les passages à niveau sont concernés. Après trois années de baisse, les vols au préjudice de la SNCF ont connu l’an dernier une hausse marquante, retrouvant les niveaux de 2006. La société a signalé 3 253 faits perpétrés sur ses lignes ou dans ses entrepôts, occasionnant un préjudice estimé à 40 millions d’euros et plus de 100 000 minutes de retard. 2011 a également mal commencé avec 277 vols ou tentatives de vols, dont 179 faits visant les câbles sur les voies. Le ou les auteurs ont été interpellés dans 28 dossiers.
Pour lutter contre ce phénomène, la gendarmerie a mis en œuvre, dès 2006, un plan d’action. Celui-ci réaffirme le rôle de coordination de l’office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI), dont la mission est de conseiller et d’orienter les actions des unités.
> La suite sur Magazine Civique, juillet 2011
Outre le préjudice financier et les nombreuses perturbations du trafic, ferroviaire ou routier, les vols de métaux peuvent aussi mettre en danger la vie des usagers.
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