47% des usagers se sentent en insécurité dans le bus, le RER, le car, le métro, le train ou le tramway. La présence de caméras les rassure à 81%, selon l’étude Les Français et la vidéosurveillance dans les transports en commun, réalisée par Opinion Way pour Axis Communication et menée en ligne auprès d’un échantillon représentatif de 1026 personnes, du 1er au 2 octobre 2014. Premier enseignement : il ressort que la vidéosurveillance apparaît comme un outil efficace pour sécuriser les réseaux de transports, couplée à la présence de la police (89%), de vigiles (86%) et de contrôleurs ou d’agents d’accueil (81%). L’éclairage et les systèmes d’alarme rassurent également les sondés. « Dans ce baromètre, nous nous rendons compte que les moyens technologiques ne viennent qu’en complément des moyens humains, précise Olivier Landel, responsable du développement commercial Europe du sud pour Axis Communication. L’homme reste le premier décideur. »
Services inclus. Les Français interrogés pensent que les caméras sont utiles a posteriori pour retrouver les coupables d’agression et les responsables de dégradation. Mais ils croient aussi en leur aspect dissuasif : faire baisser le nombre d’actes violences et de délinquance. Pourtant, ils ne sont pas prêts à mettre la main au porte-monnaie : 65% n’accepteraient pas une augmentation du prix du billet de transport pour financer le déploiement de la vidéosurveillance dans les transports en commun. « C’est pourtant un indicateur constructif, nuance Olivier Landel. Quand il s’agit d’argent, les réponses sont très peu souvent positives. 35% des sondés se disent prêts à participer au financement d’un renforcement de la sécurité. C’est un pourcentage élevé. » Outre les transports en commun (90%), les Français disent oui à une augmentation du nombre de caméras dans les parkings (91%), dans les lieux publics (84%), dans les commerces (80%) et sur les routes et les autoroutes (76%).
Caroline Albenois
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