La démocratisation des traqueurs pour localiser et suivre une personne, des engins, des véhicules, des palettes de marchandises ou tout autre objet de valeur s’accélère. C’est du moins ce que préfigure le Trackimo Universel, un traceur commercialisé 99 euros TTC (abonnement compris puis un service à 4,90 €/mois ou 49 €/an). Discret puisqu’il tient dans la paume de la main, il s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux employeurs, gestionnaires de parcs de véhicules, loueurs d’engins de chantier ou transporteurs de marchandises, etc. « Actuellement, nous comptons 30.000 boîtiers en service pour 9.000 abonnés », indiquait en juin dernier Denis Uzan, président de Trackimo Europe, filiale de l’américain Trackimo qui a conçu en 2013 le traqueur. Le groupe compte 25 salariés dont plus de la moitié sont des ingénieurs. Ses produits sont commercialisés via un réseau de distributeurs en Europe où Denis Uzan espère réaliser deux millions d’euros de chiffre d’affaires pour 2015.
Multifonction, le Trackimo est doté d’une puce GPS-GSM. Ce qui lui permet de fonctionner quasiment partout dans le monde et sans surcoût. A l’instar des autres objets connectés, ce traqueur est connecté à une application accessible sur le Web ou depuis un mobile (iOS ou Android). Le gestionnaire de parc peut y consulter l’historique ainsi que les alertes émises par le traceur en cas de mouvements inopinés comme un dépassement de vitesse ou un franchissement de clôture virtuelle. On peut ainsi localiser et suivre les mouvements d’un engin, d’une marchandise ou d’un employé. Ce dernier peut d’ailleurs émettre un message de détresse grâce au bouton SOS du traqueur. Dans ce cas, l’alarme sera acheminée vers l’application dédiée mais par SMS ou email. Le traqueur comporte aussi deux touches latérales avec lesquelles l’utilisateur peut envoyer des messages personnalisés.
Pour fonctionner, le traqueur est pourvu d’une batterie offrant 140 heures de fonctionnement sachant que l’autonomie varie selon la fréquence de la localisation choisie. Il peut aussi être rechargé à l’aide d’un adaptateur qui se branche sur n’importe quel véhicule.Consacrant en R&D plus de la moitié de son chiffre d’affaires, le groupe Trackimo a prévu de lancer avant la fin de l’année d’autres dispositifs de tracking dont une montre connectée et un badge destiné notamment aux vigiles et agents de sécurité.
Eliane Kan
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