Pour éviter un troisième confinement, le gouvernement compte sur le télétravail. Il va étendre les contrôles des entreprises aux petites structures. Mais aussi faciliter l’accès au télétravail dans la fonction publique.
Face au Covid-19, le gouvernement entend bien tout mettre en œuvre pour éviter un troisième confinement. Pour y parvenir, il mise notamment sur un durcissement du télétravail. Or de nombreuses entreprises envoient leur employés travailler en présentiel alors que cela pourrait être évité. Pour s’assurer que ces dernières respectent bien les nouvelles consignes, le gouvernement vient d’élargir les contrôles de l’inspection du travail.
Des contrôles élargis aux petites entreprises
À l’instar du deuxième confinement, les inspecteurs du travail vont à nouveau partir sur le terrain. Leur mission ? Vérifier que les entreprises françaises respectent bien la mise en place du télétravail. Or il faut savoir qu’à cette époque, seules les entreprises de plus de 1 000 salariés faisaient l’objet d’un contrôle. Cette fois-ci, le Premier ministre, Jean Castex, a donc annoncé que ces missions d’inspection s’élargiront également aux petites structures. Précisant que ces dernières seront choisies selon leur secteur d’activité.
Renforcement du télétravail pour les agents de l’État
En raison à cela, le gouvernement a observé ces dernières semaines un relâchement du respect des règles de télétravail. Un phénomène qui touche également la fonction publique. De fait, la ministre de la Transformation et la Fonction publique, Amélie de Montchalin, vient donc d’annoncer le « renforcement des règles du télétravail dans la fonction publique ».
Une commande de 50 000 ordinateurs
Invitée mercredi sur Europe 1, elle a annoncé sa volonté de vouloir augmenter les effectifs des agents de l’État en télétravail. Dans cette perspective, la ministre a cité un certain nombre de nouvelles mesures. « On a progressé sur les équipements avec notamment une commande interministérielle de 50 000 ordinateurs qui se déploient chaque semaine. » De même, Amélie de Montchalin veut que « chacun puisse avoir, d’ici au 31 mars, toute sa messagerie à distance. »
Les réunions proscrites
Enfin, parmi les nouvelles mesures prévues par le gouvernement, « nous allons proscrire les réunions », précise Amélie de Montchalin. Pour maintenir une réunion en présentiel, il faudra invoquer des « raisons impérieuses ». Et la tenir « avec moins de six personnes».
Ségolène Kahn
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