Le britannique Symetrica s’apprête à lancer son détecteur de menaces radioactives de nouvelle génération. Baptisé VeriFinder, cet appareil est léger puisqu’il pèse à peine 1,85 kg. Un poids plume qui le rend aisément portable. Surtout, il combine haute précision et détection à grande vitesse. Des qualités qui font que le VeriFinder est déjà en cours de déploiement en Europe auprès d’agents des services douaniers et de professionnels de la sécurité.
Construit autour de la technologie propriétaire Discovery Technology de Symetrica, le VeriFinder prend en charge l’identification simultanée de plusieurs isotopes radioactifs dans un délai inférieur à 30 secondes. Soit une vitesse qui, selon le constructeur, dépasse légèrement les exigences de la norme ANSI N42.34 pour les équipements de poche pour l’identification de substances radioactives. L’engin embarque également un système de stabilisation breveté qui élimine les opérations d’étalonnage et de maintenance.
Doté d’une interface manuelle à trois boutons, le VeriFinder peut être utilisé avec une seule main gantée. Quant aux alertes, elles peuvent être sonores, vibrantes ou lumineuses – grâce à des LED. Par ailleurs, la machine dispose également d’une connexion numérique sans fil pour assurer en temps rée le suivi à distance des données de santé au travail concernant les utilisateurs. Logé dans un boîtier IP65 étanche à l’eau et à la poussière, le VeriFinder fonctionne dans une plage de température et d’hygrométrie assez classique allant de -32°C à +50°C et jusqu’à 98% d’humidité relative. Enfin, sa batterie Lithium-ion lui offre jusqu’à huit heures d’utilisation en continu.
« Avec cet appareil, il devient enfin possible de numériser des zones jusqu’ici inaccessibles », fait valoir Geraint Dermody, directeur commercial de Symetrica. Ce qui offre de nouvelles perspectives dans le cadre d’une stratégie intégrée de détection de la radioactivité. Plus globalement, le VeriFinder pourrait contribuer à démocratiser la lutte contre la menace radioactive, notamment en cas de bombes »sales ».
Erick Haehnsen
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