Un an après son arrivée sur le marché des portes, châssis et fenêtres vitrés coupe-feu, le français SM Feu continue à étoffer son offre avec, entre autres, un châssis acier coupe feu deux heures ainsi qu’une fenêtre pare-flamme et coupe-feu 30 minutes. « Nous avons conçu ces produits en réponse aux demandes de nos clients », indique Baptiste Giraud, le responsable commercial de SM Feu.
L’entreprise a été créée en 2013 par Franck Malerba. Ce chef d’entreprise est également président de SMC (Soc Métallurgique de Cours), spécialisée dans la fabrication de la serrurerie métallique depuis 30 ans. Son site de production basé à Cours-la-Ville, près de Lyon (69), regroupe 80 personnes environ. Le personnel et les moyens de production sont mutualisés avec SM Feu.
« Nous produisons nos propres profilés coupe-feu qui sont ensuite testés et certifiés par le laboratoire Efectis, précise le responsable commercial de SM Feu, Quant aux vitrages, ils sont fabriqués par le fabricant européen AGC qui les découpe et nous les livre aux formats demandés. »
S’appuyant sur un réseau d’agents qui distribuent son offre partout en France, l’entreprise ambitionne de gagner 10% des parts de marché dans le pays d’ici 2018-2019. Ses solutions vitrées coupe-feu intéressent aussi bien les bâtiments tertiaires et industriels que les logements et les parkings. Pour se distinguer de ses concurrents, SM Feu s’est d’emblée positionnée sur l’innovation. La PME a publié deux brevets. L’un porte sur un châssis vitré enclipsable en atelier, ce qui évite les casses sur les chantiers et réduit de 50% le temps de pose. Par ailleurs, l’entreprise a breveté un système de fermeture monté sur ses portes vitrées coupe-feu et sans serrure. Conçu pour éviter la propagation des flammes, celui-ci intègre un système de verrouillage basé sur un alliage à mémoire de formes qui se déclenche à partir d’une certaine température. Destinée aux parkings, cette porte offre plusieurs avantages. « Elle peut être tirée et poussée très facilement et nécessite moins de maintenance puisqu’il n’y a pas de serrure », explique Baptiste Giraud.
Eliane Kan
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