Confrontée à des vagues de violence, la politique urbaine nécessite d’appréhender la sécurité en amont des projets d'aménagement ou de rénovation. Une opportunité pour les architectes urbanistes, sociologues et chercheurs qui peuvent apporter aux maîtres d'ouvrage des réponses innovantes et efficaces.
A retenir
Prévoir de nouveaux usages, inventer des lieux de convivialité, soigner la qualité des espaces… autant de nouvelles réponses que les maîtres d’ouvrage sont invités à expérimenter afin de sécuriser leurs territoires urbains. D’autant que le législateur oblige pour tout projet supérieur à 100 000 m² la création d’une Étude de sûreté et de sécurité publique (ESSP). Cette obligation pourrait s’étendre à des projets plus petits avec la future Loppsi 2 (Loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure) qui devrait multiplier par trois le nombre de caméras urbaines de vidéosurveillance.
En réaction à la violence urbaine qui sévit dans les banlieues, les pouvoirs publics ont adopté différentes réglementations qui visent, notamment, à renforcer la prise en compte de la sécurité lors de la conception de nouvelles zones urbaines ou lors de leur rénovation. Pour y parvenir, le législateur encourage les maîtres d’ouvrage à recourir aux techniques de prévention « situationnelle ». Laquelle vise à prévenir les actes de malveillance dans l’urbanisme et la construction.
Pour le législateur, il s’agit de convaincre les maîtres d’ouvrage d’intégrer cette démarche en amont des projets. Au même titre que le développement durable. Bien implantée à l’étranger, notamment en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas et en Suède, cette démarche progresse aussi en France. Notamment à Lyon. « Nous avons mis en place une commission de prévention situationnelle qui mène ses réflexions en coordination avec le service de prévention, les urbanistes et les architectes de la ville, en amont des projets urbains », explique Didier Delorme, directeur de cabinet de Jean-Louis Touraine, le 1er adjoint au maire de Lyon, délégué à la tranquillité publique et la sécurité. « Dans nos études d’aménagement, nous faisons intervenir des sociologues et des géographes qui vont enrichir la réflexion urbaine de sorte à favoriser l’appropriation des lieux par tous dans le respect de la tranquillité. »
Susciter des lieux de rencontre
Néanmoins, la prévention situationnelle fait encore débat parmi les architectes et urbanistes français. Du coup, elle se limite en général à une stratégie défensive avec la pose de clôtures, de grilles, de plots et de contrôles d’accès. Mais elle se réduit également à l’aménagement d’espaces publics qui, à l’image des stades et des aéroports, condamnent l’usage de certaines zones. Ou réduisent la circulation des flux piétonniers de sorte que les usagers se croisent le moins possible, comme le constate avec amertume Paul Landauer du cabinet éponyme. L’auteur de l’ouvrage « L’Architecte, la ville et la sécurité » dénonce l’expansion de ces dispositifs à la ville qui ne sont pas favorables à la vie urbaine sachant qu’il est nécessaire que les gens se rencontrent.
« La fréquentation et l’animation d’un lieu sont le garant de sa tranquillité », estime l’architecte urbaniste qui prône, au contraire, la création d’espaces de convivialité pour sécuriser l’espace urbain. A l’image du quartier de Kerourien à Brest qui a retrouvé durablement sa tranquillité après avoir fait l’objet de travaux d’aménagement urbain et de réhabilitation de certains hall d’immeubles. Ces derniers étaient « squattés » jusqu’alors par des jeunes désœuvrés. Ce qui posait des problèmes de relocation d’appartements.
Sollicité par l’office d’HLM Brest Métropole Habitat, Paul Landauer a proposé de réorienter l’entrée des immeubles vers les espaces extérieurs. De sorte que les halls soient visibles depuis l’extérieur. En effet, la restructuration du rez de chaussée s’est accompagnée de la création d’une place conviviale. L’idée étant de créer et de renforcer les flux piétonniers. Par ailleurs, le stationnement résidentiel a été revu de sorte à éviter les attroupements au bas des immeubles et délimiter les zones résidentielles et publiques, sans avoir à créer de clôtures. Les travaux ont été menés de concert avec la mairie de Brest, les équipes d’animateurs du centre social implanté au bas des immeubles. Comme le souligne Jean-Michel Lossec, chef d’agence à l’office HLM, ces opérations viennent dans la continuité des actions précédentes, telles que la rénovation des logements, le renforcement du personnel de proximité et l’installation de locaux associatifs en pied d’immeuble. « Par ailleurs nous avons toujours été vigilants sur la mixité sociale », fait valoir le chef d’agence.
Depuis, le cabinet Landauer a travaillé sur d’autres opérations de rénovation urbaine. Il anime des ateliers de concertation avec les habitants sur des problématiques d’usage et de fréquentation à Fosses (Val d’Oise), Gennevilliers (Haut-de-Seine) ou Toulouse (Haute-Garonne). La ville Rose innove cette année en prévoyant dans son nouveau contrat urbain de cohésion sociale une démarche de gestion urbaine de proximité. Laquelle a fait ses preuves ailleurs en matière de sécurité en répondant au plus près aux demandes des habitants. La démarche associant la ville, les bailleurs sociaux, les associations et les habitants repose sur des actions de terrain. Ainsi, une fois par an, un site ou un quartier fera l’objet d’un diagnostic mené par les habitants, des représentants de la mairie et ses partenaires. L’idée est d’identifier et de traiter les problèmes en termes d’aménagement, d’entretien des espaces et de leurs usages. De quoi renforcer la qualité et la sûreté des espaces urbains.
Ce thème fait d’ailleurs l’objet du programme européen d’expérimentation lancé par le Puca (Plan urbanisme construction architecture) qui vise à aider les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre à tenir compte de la sûreté urbaine dans la réalisation de leur projet d’aménagement. Il faut savoir que les ERP (Établissements recevant du public) de catégorie 1 (plus de 1 500 personnes) et les Zac supérieures de plus de 100 000 m² de Shon (Surface Hors Oeuvre Nette) doivent produire une étude de sûreté et de sécurité publique (ESSP). Laquelle doit comporter, rappelons-le, un diagnostic sur les dimensions sociale, urbaine et économique du projet et son interaction avec l’environnement immédiat. Cette obligation est régie par deux textes fondamentaux : le décret N°2007-1177 du 3 août 2007 émanant du ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durable, ainsi que la circulaire NOR : INTK0700103C en date du 1er octobre 2007 émanant du ministère de l’aménagement durable, conjointement au ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et du ministère du logement et de la ville. Or, les acteurs locaux font état d’un déficit portant sur l’offre disponible pour la réalisation des ESSP et sur la conception et le suivi de leurs projets.
La ville de Lyon prône une utilisation raisonnée de la vidéoprotection
> Le réseau de vidéoprotection lyonnais est un des plus anciens puisqu’il affiche plus de 10 ans d’utilisation. Le choix de l’implantation des caméras est fait en concertation avec les conseils de quartier et sous le contrôle d’un collège éthique indépendant.
Lyon a été une des premières villes de France à s’équiper d’un réseau de vidéoprotection « raisonné ». « Il ne s’agit pas d’un outil liberticide mais bien d’un outil moderne d’aide et de protection de la tranquillité publique », tient à souligner Didier Delorme, directeur de cabinet de Jean-Louis Touraine, premier Adjoint au Maire, délégué à la tranquillité publique et la sécurité. 219 caméras y sont en service depuis un peu plus de 10 ans.
Une quinzaine d’autres caméras devrait être implantée cette année, en concertation avec les conseils de quartier et sous la conduite d’un collège d’éthique indépendant. Le choix des sites varie en fonction des usages de l’espace public. Pour apprécier la pertinence d’une caméra, la municipalité dispose d’un outil d’aide à la décision. Il s’agit de l’observatoire de la délinquance géré par la Mission de coordination des actions de sécurité et de prévention (Micasep). Cette entité réalise des études en s’appuyant, notamment, sur les données fournies par la Police municipale et nationale. Ces informations sont rentrées dans un système d’information géographique qui permet de voir très rapidement quels sont les points les plus « chauds ».
A Lyon, le centre de supervision urbaine remplit à la fois des missions de surveillance mais aussi de gestion urbaine de proximité. Sur les 28 fonctionnaires attachés au centre, 22 sont dédiés à l’exploitation des caméras. Les équipes se relaient 24h sur 24, weekends compris, pour détecter tout ce qui est susceptible de perturber le fonctionnement de la ville ou de mettre en péril les usagers. Tels qu’un lampadaire défectueux, une inondation des berges ou encore un SDF dans la rue par grand froid. « Lorsque des dysfonctionnements sont identifiés, nous contactons automatiquement les techniciens pour qu’ils interviennent en dépannage afin d’’accélérer les réponses », explique Emmanuel Magne, chef de service du centre de supervision urbaine lyonnais.
Privilégier la qualité
« Lasécurité n’est qu’une des composantes de la qualité des espaces publics. Elle est nécessaire mais pas suffisante », prévient Yves Janvier, administrateur du GIE REP (Réussir l’espace public). Ce collectif de six professionnels (ingénieur, économiste, architecte-urbaniste, avocat, ethnologue et juriste-sociologue) travaille en amont de la maîtrise d’œuvre sur les cahiers des charges d’aménagement d’espaces ouverts au public ou en aval des avants-projets. Leur crédo : l’espace public mérite d’être conceptualisé avec un cahier des charges focalisé sur les usages qu’il faut y développer. « Ce qui fait la qualité des espaces publics, c’est la mixité des pratiques au fil de la journée. Par notre travail, nous nous efforçons d’imaginer des lieux qui suscitent la rencontre de gens différents », précise Yves Janvier.
Cette approche originale fait son chemin. L’équipe travaille par exemple sur une étude de programmation du réaménagement de la Place Laissac à Montpellier. REP a auparavant mené pour l’Institut national des hautes études de sécurité (Inhes) des enquêtes sur les interactions entre la qualité de l’espace public et la sécurité. L’analyse a porté sur les processus de redressement de situations dégradées dans sept sites français et trois sites étrangers. Fort de ces expériences, Yves Janvier estime qu’il ne peut pas y avoir de sécurité dans un espace dégradé. « Le processus de rétablissement de la sécurité ne peut résulter que d’un compromis entre les mesures dites sécuritaires, les efforts apportés à la qualité des lieux ainsi qu’à leur entretien, et des mesures de régulation relevant de la « police de proximité », insiste Yves Janvier. « La situation peut être améliorée par le contrôle social et par la présence d’agents de médiation », poursuit l’administrateur du GIE qui vient de réaliser une étude de sécurité et de sûreté à Saint-Etienne (voir encadré).
Favoriser la mixité
A l’instar de ce dernier, Eric Amanou, consultant indépendant en urbanisme, intervient en amont sur des projets de rénovation urbaine ou en accompagnement de projets communaux. « Nous préconisons une approche sur plusieurs niveaux », résume le spécialiste. « D’abord, nous veillons à la mixité fonctionnelle et sociale du projet car il faut éviter d’avoir des zones uniquement commerciales ou résidentielles afin de renforcer la fréquentation des lieux aux différents temps de la ville ». Il faut s’assurer de la lisibilité des espaces, de sorte que les usagers sachent rapidement qui est le garant des lieux et qui en a la responsabilité. A titre d’exemple, lorsqu’une personne se trouve dans un square, elle s’attend à voir un gardien communal. Idem dans les grands magasins où opèrent des vigiles. Ou encore dans un espace résidentiel où l’on attend la figure du concierge. « La lisibilité des espaces est importante car elle contribue à la sécurité des lieux », commente Eric Amanou.
Lequel recommande dans les quartiers difficiles de réintroduire des services à la personnes et de veiller à la gestion et l’animation des lieux tout en impliquant les habitants. Avec le laboratoire de sociologie urbaine générative du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment), le consultant a d’ailleurs travaillé à la reconquête d’un site en grande difficulté appartenant à Habitat Marseille Provence. Le site concentre des gitans sédentarisés. « En apportant de la qualité dans sa gestion courante (technique et locative) et en renforçant sa présence sur site dans la durée, l’office a réussi à pacifier une situation des plus difficiles où les agents de proximité peuvent désormais intervenir sans risque, voire à la demande des habitants eux-mêmes. »
Comme les ESSP qui pourraient voir leur champ d’application réglementaire s’étendre, la vidéosurveillance est promise à se développer davantage. Le nouveau projet de Loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, dite Loppsi2, prévoit de multiplier par 3 le nombre de caméras sur la voie publique. A Paris, le réseau de vidéoprotection sera renforcé pour porter le nombre de caméras à un millier. Ailleurs, 75 villes ont bénéficié d’un accompagnement financier par le Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) pour compléter les installations existantes. Pour des raisons de coûts et d’efficience, certaines collectivités seront tentées, comme la future loi le leur permettra, de confier leur vidéosurveillance à des opérateurs privés.
Anticiper sur la gestion des futurs espaces urbains
> Le nouveau projet urbain Manufacture-Plaine Achille de Saint-Étienne joue la mixité des usages et met l’accent sur la gouvernance des espaces urbains
D’ici quelques mois, les Stéphanois pourront découvrir leur nouveau parc de 12 hectares, première étape du grand projet « Manufacture Plaine Achille », du nom de la Zone d’aménagement concertée qui s’étendra sur 107 hectares. Situé au nord est de la ville, ce nouveau quartier joue la carte de la mixité des usages avec, entre autres, des logements, commerces, bureaux, laboratoires et faculté. Le chantier va s’étaler sur quinze ans.
D’où la difficulté de conduire une Etude de sûreté et de sécurité publique (ESSP). Laquelle a été confiée au GIE REP (Réussir l’espace public). « Nous lui avons demandé de travailler à la fois sur les grands objectifs du projet urbain mais également sur les conditions de réussite du futur parc urbain », explique Sébastien Chambe, chef de projet Manufacture & Plaine Achille à l’Epase (Etablissement Public d’Aménagement de Saint-Étienne).
Forte de ses compétences multidisciplinaires en sociologie, économie et architecture urbanisme, REP a mis en évidence que la sécurité du site dépendra de la multiplicité des usages et des publics. « Cette approche est innovante car elle s’adapte au caractère évolutif et complexe d’une ZAC dont la programmation s’affinera d’année en année et n’est pas fixée dès le départ du projet urbain », insiste Sébastien Chambe.
En complément d’une approche situationnelle qui s’attache surtout à la dimension physique des équipements, tels que l’éclairage ou le choix des arbustes, le GIE s’est penché sur les modes de gouvernance de l’espace urbain. A savoir comment les différents acteurs allaient devoir s’organiser pour gérer et coordonner la gestion des équipements de sécurité, depuis les barrières amovibles jusqu’au PC de télésurveillance. « Cette approche peut être appliquée à d’autres secteurs urbains en mutation », estime le chef de projet. Tout en rappelant qu’il est prévu de tenir avec les différents acteurs du projet (gendarmerie, pompier, préfet, maîtres d’ouvrages…) des réunions pour faire le point tous les deux ans.
Vidéo au service des habitants
« Pour l’heure, la télésurveillance urbaine reste surtout un marché de niche », constate Jean de Kergorlay, directeur du département Building Automation et Sécurité chez Schneider Electric France. Il y a quatre ans, le groupe a racheté Pelco, un des leaders mondiaux dans les systèmes de vidéosurveillance. Les perspectives ouvertes par Loppsi 2 excitent aussi l’appétit des fournisseurs de caméras urbaines comme Axis Communication, Bosch, Genetec, Pelco ou encore Sony. Avec la mise en oeuvre de la Lopssi 2, d’autres opérateurs issus de l’informatique et des télécoms se positionnent sur le secteur.
Un marché dominé pour l’heure par la technologie analogique. Laquelle est essentiellement remplacée par les caméras numériques sous IP (Internet Protocol). Ce protocole permet de s’intégrer plus facilement dans les réseaux informatiques. Mieux encore, certaines caméras intègrent des fonctionnalités de reconnaissance automatique d’images qui permettent de lire une plaque d’immatriculation ou de reconnaître un objet abandonné. L’opérateur en charge de la supervision des images pourra ainsi se focaliser sur les seules anomalies. « Cette technologie favorisera l’intégration d’autres applications comme la gestion du mobilier urbain ou des parking », prévoit Jean de Kergorlay qui recommande aux municipalités désireuses de mettre en œuvre de tels systèmes d’avoir une vision globale de leur projet. Et d’y associer les services techniques ainsi que les fournisseurs capables de délivrer une solution globale.
« La France doit rattraper son retard par rapport aux pays nordiques »
> Interview de Michel Marcus, délégué général du Forum européen pour la sécurité urbaine.
Info.expoprotection.com : Quelles sont les nouvelles demandes de sécurité urbaine en Europe ?
Michel Marcus : « Les maîtres d’ouvrage doivent prendre mieux en compte les besoins et les réactions des habitants en termes de services et de comptes-rendus d’activités. C’est un véritable défi qui leur est posé mais également aux services de police. Au nord de l’Europe, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, les habitants exigent des indicateurs de suivi d’objectifs avec des tableaux de bord extrêmement précis. A titre d’exemple, la police de Londres doit suivre 37 indicateurs d’activités, les deux tiers étant remplis par des partenaires externes comme les associations pour les femmes battues. Certaines villes européennes ont fédéré les services de protection civile et d’anticriminalité. Je pense que c’est une tendance forte dans les grandes métropoles car les méthodologies sont les mêmes ».
Info.expoprotection.com : Qui pilote la sécurité urbaine ?
Michel Marcus : « Comme dans les entreprises, de plus en plus les villes se dotent d’un coordinateur de politique locale de sécurité qui intervient sur la prévention et la criminalité. Il anime les partenariats et coordonne les diagnostics locaux. Dans cette mesure, il doit être investi d’un mandat direct de l’élu local ».
Info.expoprotection.com : Sur quel point la prévention urbaine mériterait-elle d’être renforcée en France ?
Michel Marcus : « A l’instar de ce qui se passe à l’étranger, il serait souhaitable d’accentuer les actions de prévention à la conception des espaces publics et des fonctions urbaines. A titre d’exemple, ce sont les services de police à Amsterdam qui donnent le feu vert aux aménagements urbains ».
Info.expoprotection.com : Sur quoi portera cette année le concours annuel du Forum européen pour la sécurité urbaine ?
Michel Marcus : « Ce prix déterminé par le pays en charge de la présidence européenne concernera ‘‘Des habitats sûrs dans des quartiers sûrs grâce à la médiation locale, aux polices locales et à la sécurisation des habitats’’. Il s’agit de valoriser les meilleurs actions locales en faveur des résidents comme l’aménagement des alentours de gare, l’éclairage des places publiques… ».
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