Alors que cette convention vise à encadrer les modalités des missions de volontariat, certains employeurs comme HeidelbergCement s’engagent à respecter ces critères.
Un mois après la signature par le gouvernement d’un accord pour encadrer l’activité de sapeur-pompier volontaire, certaines entreprises sautent le pas. En témoigne HeidelbergCement France qui emploie 15 sapeurs-pompiers volontaires parmi ses effectifs. Cette entreprise de ciment vient de signer la convention « Démarche de soutien à la politique du volontariat chez les sapeurs-pompiers » promue par le ministère de l’Intérieur.
Un relais indispensable aux SDIS
Il faut dire que, dans certaines régions rurales désertées, les sapeurs-pompiers volontaires constituent un élément clé du maillage territorial. Dans les régions les plus reculées, ils peuvent ainsi représenter jusqu’à 80 % des effectifs de pompiers. À l’instar des employés volontaires de HeidelbergCement, il s’agit de citoyens remplissant ce devoir en parallèle de leur profession. Or cette fonction réclame du temps et de la disponibilité, tant pour les formations à suivre que pour les interventions.
Encadrer le volontariat
D’où l’intérêt de cette convention qui permet d’encadrer les modalités de la disponibilité opérationnelle pour la formation des volontaires. Elle définit par exemple les modalités d’absence des employés appelés en mission, ou encore les conditions de leur rémunération. Et ce, sans les pénaliser face à leur employeur.
Une meilleure organisation
« Cette convention permettra à nos collaborateurs sapeurs-pompiers volontaires de mieux concilier leur activité professionnelle avec leur activité de sapeur-pompier volontaire, leur permettant de participer aux missions de secours et ainsi contribuer à l’intérêt général », souligne Jérémie Pieri, directeur des ressources humaines d’HeidelbergCement France.
Une signature en mars dernier
Un engagement pour l’entreprise qui a signé la convention le 21 mars dernier à la cimenterie de Couvrot dans la Marne. Parmi les personnes présentes, figurait Frédéric Papet, directeur des sapeurs-pompiers de la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises du ministère.
Ségolène Kahn
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