45 000 habitants, 4 700 chambres d’hôtel, 480 entreprises et un aéroport international… un contexte qui justifie l’installation de la vidéosurveillance. C’est ce qu’explique en substance le maire de Roissy-en-France, André Toulouse, pour qui la commune est « l’image de la France pour bien des étrangers ».
Afin de prévenir la délinquance et pour être capable de matérialiser les faits dans le cadre d’une enquête de gendarmerie, la communauté de communes de Roissy-Porte-de-France vient de se doter d’une installation de vidéosurveillance de voie publique sans fil, pilotable depuis les voitures.
Le recours au sans fil s’est imposé car il était, d’une part, nécessaire de couvrir des distances importantes – pas loin des 50 000 hectares – et, d’autre part, pas opportun de s’engager dans de coûteux travaux de génie civil.
Pour répondre à ces exigences, Sony a su adapter son logiciel Real Shot Manager qui permet d’équiper une voiture de la police municipale avec un système de contrôle et de commande des caméras (via un écran tactile). Dans les mois qui viennent, ce sont trois voitures qui devraient être équipées de ce dispositif.
De leur côté, les images sont stockées pendant treize jours dans des baies réparties dans plusieurs communes. À l’heure actuelle, sept villes de la communauté de communes sont équipées sur 18, et 40 caméras sont installées (19 à Roissy-en-France).
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