La plaquette « La souffrance au travail : les risques psychosociaux » à destination des salariés et des représentants du personnel a pour objectif de les aider à identifier les interlocuteurs vers qui ils peuvent se tourner. Elle a aussi pour objectif de les informer sur leurs droits et les possibilités d’agir pour contribuer à prévenir ces risques dans l’entreprise. Le guide pour les employeurs a pour but d’informer les directions d’entreprise sur leurs obligations en la matière, et sur la mise en œuvre de la prévention de ces risques.
Ces deux documents définissent tout d’abord les risques psychosociaux (RPS) : « Ils regroupent notamment le stress au travail (le déséquilibre entre la perception qu’une personne des contraintes de son environnement de travail et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face), les violences externes (insultes, menaces, agressions exercées dans le cadre du travail par des personnes extérieures à l’entreprise), les violences internes (physiques ou psychiques de type harcèlement sexuel ou moral, conflits exacerbés). Ils se traduisent par un mal-être au travail et une souffrance mentale et/ou physique des personnes qui y sont exposées. »
Que faire ? Après un point sur la réglementation, un tableau à trois colonnes conseille les salariés et employeurs concernés sur la marche à suivre s’ils s’estiment concernés. « Je ne m’isole pas et j’en parle à mon entourage », « Je ne démissionne pas pour ne pas me retrouver privé de mes droits », « J’ai le droit de déclarer moi-même dans les deux ans comme accident du travail les faits que je dénonce, auprès de la CPAM de mon domicile, si mon employeur n’y a pas procédé ».
Côté dirigeants des entreprises, les recommandations concernent la prévention des RPS au sein de l’entreprise en trois étapes : identifier les risques, poser un diagnostic approfondi, élaborer un plan d’action. « L’approche que nous recommandons consiste à combattre le risque à sa source », peut-on lire sur le guide.
Caroline Albenois
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