Pour aider les entreprises à se conformer à la réglementation, AC Environnement est désormais accréditée pour prélever et mesurer une centaine de composants chimiques dans l'air des ateliers industriels.
Depuis le 1er janvier 2021, la réglementation se durcit envers les entreprises qui exposent leurs salariés à un risque chimique. Désormais, toute entreprise ayant recours à des substances classées Cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques (CMR), doit faire l’objet d’un contrôle périodique annuel. Ce qui se traduit par la réalisation de mesures des agents chimiques sur le lieu de travail afin de respecter les valeurs limites d’exposition professionnelle (Vlep). Pour les y aider, le spécialiste du diagnostic immobilier en France, AC Environnement, dévoile une offre dédiée à l’hygiène industrielle. Il se propose ainsi d’effectuer une expertise de la mesure pour près d’une centaine de polluants dans les ateliers industriels.
Après la qualité de l’air intérieur, le risque chimique
Connu pour ses prestations de diagnostic amiante, le groupe AC Environnement a obtenu en juillet 2019 une accréditation hygiène industrielle par le Cofrac (Comité français d’accréditation) – Accréditation Cofrac Essai n°1-6001 (Portées disponibles sur Cofrac.fr) Ce qui lui a permis de diversifier ses services avec des mesures de qualité de l’air intérieur et du radon. En 2020, il s’est ainsi tourné vers le risque chimique.
Une centaine de composés chimiques
Plomb, poussières de bois, silice cristalline, composés gazeux comme le benzène, le xylène… l’accréditation hygiène industrielle d’AC Environnement lui permet désormais de mesurer l’exposition professionnelle des salariés vis-à-vis d’une centaine de composés « dans lesquels se trouvent les polluants qui disposent d’une valeur limite réglementaire et qui, en général, sont les plus dangereux », précise l’entreprise dans un communiqué.
Des prélèvements sur site
Concrètement, cette prestation se réalise en quatre étapes. A commencer par une analyse de l’évaluation du risque par échantillonnage et l’établissement d’un protocole de mesure. Ensuite, l’entreprise procède à des prélèvements sur site, puis à une analyse « qui peut être sous-traitée à un laboratoire accrédité », indique AC Environnement. A l’issue de ces mesures, sont livrés le diagnostic et le rapport final.
20 pompes de mesures
Pour proposer ce nouveau service, le groupe s’est adapté. Il a ainsi formé trois employés sur la partie hygiène industrielle capables de « superviser et habiliter le personnel sur d’autres projets ». D’ici la fin de l’année, le groupe prévoit de former quinze autres employés. Par ailleurs, il a investi dans du matériel de prélèvement. Notamment dans 20 pompes dont quinze pour la mesure de la silice cristalline ainsi que dans cinq débitmètres.
Ségolène Kahn
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