Le projet « Risques psychosociaux, services et dialogue social » a réuni autour de l’Association travail, emploi, Europe, société (Astrees) quatre partenaires européens (le Lentic en Belgique ; l’Institut de sociologie de l’Académie des sciences hongroise en Hongrie ; l’Ires en Italie et le Working Lives Research Institute au Royaume-Uni).
L’objectif général assigné au projet était de favoriser les échanges, au niveau national d’abord et au niveau européen ensuite, entre les acteurs sociaux (partenaires sociaux à différents niveaux mais aussi médecins du travail et experts) sur les modalités au travers desquelles ce qu’il est convenu d’appeler le dialogue social peut contribuer à lutter contre les risques psychosociaux dans les activités de service, qu’elles soient publiques ou privées.
Les activité menées ont bénéficié dans chaque pays du soutien et de l’implication d’organisations professionnelles, notamment syndicales. Le projet a été cofinancé par la Direction générale emploi, affaires sociales et égalité des chances de la Commission européenne.
> Six conclusions générales peuvent être retenues :
– Il est difficile de véritablement évaluer l’impact des produits du dialogue social européen sur la prévention des risques psychosociaux.
– D’autres acteurs tels que les Etats ou les services de santé au travail ont un rôle important à jouer pour soutenir les partenaires sociaux et le développement du dialogue social.
– Il est nécessaire d’accroître les ressources à disposition des partenaires sociaux pour permettre à ces derniers de mieux intégrer la problématique des risques psychosociaux dans les processus de dialogue social.
– L’impact du travail sur le mal-être des salariés ou agents publics ne peut être exclusivement appréhendé au travers d’initiatives, mesures ou dispositifs ciblés sur la dimension sanitaire de la problématique.
– La prévention des risques psychosociaux ne peut être envisagée dans une logique d’urgence. Elle suppose au contraire que les partenaires sociaux inscrivent leurs réflexions et leurs actions dans le long terme.
– Il est nécessaire de développer une connaissance approfondie de l’impact de l’usager/client sur la santé des salariés dans chaque situation de travail.
> Le rapport est téléchargeable ici
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