Vous vous croyiez dans le coup en sympathisant avec la secrétaire à la machine à café ou en plaisantant au téléphone ? Vous pensiez que votre nouveau parfum capiteux séduisait les foules ? Que nenni ! Sachez que la plupart des employés français ont du mal à supporter au moins un de leurs congénères. Sensibilité ou sensiblerie, toujours est-il qu’une étude réalisée par l’agence d’intérim en ligne Qapa se propose de dresser la liste des petites exaspérations secrètes dont souffrent les salariés français au bureau…
66% des sondés sont mécontents
On dit les Français râleurs. Cette enquête le confirme : 66% des personnes interrogées se disent gênées par au moins un collègue perçu comme pénible. Et les femmes sont les plus exaspérées. Elles sont ainsi 72% à se plaindre et 52% d’entre elles n’hésitent pas à signifier leur irritation à un collègue trop bruyant, alors que les hommes ne sont que 41% à oser le faire.
Gare aux blagues au téléphone !
Dans la série des comportements jugés les plus malotrus, l’étalage de sa vie privée au téléphone exaspère particulièrement 21% des sondés. Toux, flatulences, grognements et exhalaisons disgracieuses ne sont pas non plus des plus appréciés. 20% des employés s’en plaignent, en particulier les femmes. D’ailleurs, preuve de cette idée que l’on se sent rarement incommodé par ses propres odeurs corporelles, le sondage estime que seul 11% des personnes interrogées sont conscientes de la gêne qu’elles occasionnent en certaines circonstances.
Les femmes se pincent le nez
Pour excuser cette naïveté, il faut savoir que selon la nature des désagréments, les personnes incommodées éprouvent plus ou moins de réticences à les signifier. Certaines femmes, par exemple, n’hésitent pas à épingler leurs congénères pour leur manque de savoir vivre et leur grossièreté (31%), tandis que seules 5% osent se plaindre des bruits corporels. Pour les hommes, ce sont plutôt les bavardages et autres piailleries qui les font bondir (29%). A noter que le manque de respect (21%) et les coups de fil privés (18%) les rendent également plus râleurs.
Ségolène Kahn
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