FoodChéri concocte des box repas spécialement adaptées au télétravail. Les employeurs peuvent ainsi maintenir l’avantage social de repas subventionnés. Cuisinés à l’atelier de Sucy-en-Brie, les box sont livrées chez les salariés en une fois chaque semaine par Chronofresh.
Lors du premier confinement, le télétravail obligatoire a fait perdre aux salariés un avantage essentiel : l’offre de restauration proposée par leur entreprise. De fait, c’est une contrainte de plus dans un quotidien déjà chamboulé par le contexte de crise sanitaire mais aussi une frustration largement dénoncée par les représentants du personnel. Avec le reconfinement, certains employeurs ont manifesté le besoin d’une offre de restauration subventionnée pour le bien-être de leurs salariés. Forte de ce constat, FoodChéri (170 salariés, CA : 20 millions d’euros) propose la ‘‘box télétravail’’. En clair, il s’agit du premier service national d’abonnement de plats livrés pour la semaine au domicile des salariés.
Livraison en une seule fois pour toute la semaine
Créée en 2016, cette startup est devenue en 2018 une filiale à 80 % de Sodexo. Et c’est avec Chronofresh qu’elle vient de développer ce service de boîtes repas spécialement adaptées au télétravail. Cet expressiste assure des livraisons en liaison froide dans tous les départements de la métropole. À l’instar de ce qui se pratique pour la livraison des repas aux collectivités. De son côté, l’abonnement à la ‘‘box télétravail’’ est personnalisable (un à cinq repas par semaine). La livraison s’effectuant en une seule fois pour la semaine. À cet égard, des emballages spéciaux permettent aux plats de se conserver au réfrigérateur durant cinq à sept jours. À consommer froids ou réchauffés.
Écosystème local
En 2018, FoodChéri avait déjà lancé Seazon, un abonnement national de plats fraîchement cuisinés par des chefs. Au menu, des plats variés qui répondent aux besoins des différents régimes alimentaires : flexitariens, végétariens, végétaliens. C’est à Sucy-en-Brie (94) que les 70 chefs cuisinent à partir d’ingrédients de saison sourcés en circuits courts et labellisés. Au menu : céréales bio, œufs plein air, pêche durable (Marine Stewardship Council)… Avec l’abonnement ‘box télétravail’’, de nouvelles recettes intègrent viandes et poissons. Sans abandonner les plats végétariens et végétaliens. Tous les plats sont cuisinés sans additif ni conservateur. 91% des recettes sont en Nutri-Score A et B. Depuis 2018, la société a ainsi déjà livré plus d’un million de repas dans toute la France. Pour des raisons écologiques, FoodCheri a banni le bœuf, le cabillaud et l’avocat.
Un processus B2B2C
Concrètement, les salariés choisissent leurs déjeuners ‘‘télétravail’’ sur seazon.fr. Renouvelés chaque semaine, les menus comportent un plat équilibré cuisiné maison et un dessert gourmand. Pour leur part, les employeurs choisissent le montant de la subvention. Objectif : maintenir les avantages dont bénéficient habituellement les salariés à leur bureau. À leur tour, les salariés règlent la différence avec le moyen de paiement de leur choix : carte bancaire, Paypal, cartes titres-restaurant.
Erick Haehnsen
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