Le fabricant français Netatmo décline son capteur de la qualité de l’air en une version professionnelle. Ce dispositif surveille les taux de pollution intérieure ainsi que la consommation énergétique du bâtiment.
La crise du Covid aura eu pour effet de révéler l’importance de la qualité de l’air intérieur (QAI). Pour aider les entreprises et les ERP à répondre à leurs problématiques sanitaires, le fabricant français d’objets connectés Netatmo commercialise un capteur intelligent professionnel pour mesurer la QAI. Dévoilé à l’occasion du salon Light + Building qui s’est déroulé du 2 au 6 octobre à Francfort, ce capteur surveille les données principales qui participent à un air sain. De quoi protéger les visiteurs dans les ERP ainsi que les employés.
Mesure des données essentielles
Il s’agit en réalité d’une version professionnelle de son capteur de qualité de l’air initial. Le nouveau modèle a été conçu pour les espaces publics tels que les écoles, les entreprises ou encore les restaurants. Il s’agit de mesurer en temps réel des données essentielles pour la qualité de l’air intérieur, à savoir la température, la qualité de l’air, le taux d’humidité et le niveau sonore de la pièce.
Un code QR à l’entrée
Pour s’en servir, il suffit de consulter la signalisation des niveaux de CO2 : une couleur verte, jaune ou rouge lorsque le niveau dépasse justement les 1 200 ppm (particules par million). De quoi savoir très rapidement s’il faut aérer la pièce. Une donnée également accessible via un QR code à disposer à l’entrée de la salle.
Des alertes personnalisées
A ces fonctionnalités s’ajoute la possibilité d’accéder à un tableau de bord en ligne, sur lequel les utilisateurs peuvent trouver les mesures de l’ensemble des capteurs utilisés dans le bâtiment. Outre l’analyse de la qualité de l’air, la plateforme permet de créer des alertes personnalisées et des rapports hebdomadaires ou mensuels.
Un volet énergétique
Grâce à ces données, il est possible d’améliorer au quotidien la gestion du bâtiment, tant en termes sanitaires qu’énergétiques. Ainsi, le gestionnaire peut-il alors réaliser que la température moyenne du bâtiment est trop élevée, qu’un radiateur est resté allumé ou qu’une fenêtre n’a pas été fermée correctement…
Ségolène Kahn
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