En cas d’attaque ou de braquage, les générateurs de brouillard, ou canons à fumée, représentent une protection extrêmement efficace pour les commerçants. En effet, en 2 ou 3 secondes, personne n’y voit plus dans le local commercial. D’où l’importance d’être sûr que le générateur va fonctionner au moment où on en aura besoin.
C’est tout l’intérêt de la télémaintenance sur IP ! L’installateur – ou le télésurveilleur – se connecte au générateur de fumée de son client, à distance et détecte ainsi la panne. Il envoie alors un technicien sur place, en toute connaissance de cause qui se déplace ainsi avec le matériel adapté. Un gain de temps, selon Christophe Dessain, dirigeant de Protect, une société danoise dont la filiale française est basée à Senlis (60) où elle emploie dix personnes (CA 2014 : 3 millions d’euros). « La télémaintenance est tout aussi efficace pour valider le bon fonctionnement du système, dans le cadre du contrat de maintenance. »
Facilité d’installation. Pour installer un tel système sur les canons à brouillard, il suffit d’ajouter la carte IP sur la carte du canon standard et il est ainsi immédiatement connecté à internet. « Nous installons cet élément directement sur nos générateurs ou sur l’Intellibox, un concentrateur qui gère jusqu’à 16 générateurs, précise le dirigeant. Cette carte confère à l’appareil une adresse IP fixe sur laquelle le télésurveilleur ou l’installateur se connecte directement. » La gamme de Protect comporte six canons, tous compatibles avec de la télémaintenance. Le système s’intègre ainsi dans tous types d’univers : le huis clos d’une salle des coffres ou le dédale des allées d’une grande surface. « Quelle que soit la puissance du canon à fumée choisi, la rapidité ou l’efficacité demeure identique : un fonctionnement 100% silencieux en mode veille, une grande autonomie des batteries, une installation facile au plafond ou sur un mur, la compatibilité avec tous types de systèmes de détection d’intrusion et un capot antivandales et système anti-sabotage intégré », rappelle Christophe Dessain.
Caroline Albenois
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