Produits d’entretien, revêtements de sol, ordinateurs, câbles, meubles, textiles… ces éléments de la vie quotidienne, combinés à une mauvaise aération, relarguent de nombreuses substances chimiques dont des composés organiques volatiles (COV). Lesquels sont susceptibles de provoquer des irritations des yeux, ou encore des difficultés respiratoires. Certains COV tels que le formaldéhyde et le benzène ont même été classés cancérigènes.
Souvent chargés d’équipements de bureautique dans un espace confiné et mal aéré, les petits bureaux arrivent en tête des lieux concentrant le plus de pollution. Le français Partnering Robotics a justement conçu un module connecté de traitement de l’air intérieur, baptisé Diya Air Node, capable d’assainir l’air des petits bureaux (30 m²) en 40 minutes seulement. Testée et validée par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), cette solution dédiée à la santé des employés se commande à partir d’une application sur smartphone.
Filtrer les particules les plus fines
Diya Air Node offre l’avantage de s’adapter à la fois aux volumes des bureaux et à la typologie des pollutions présentes. COV, ozone, particules fines ou encore dioxyde de carbone sont autant de substances que cette solution peut détecter grâce à un réseau de capteurs. Une fois les mesures effectuées, l’air passe ensuite à travers un système de filtration, dont les performances H13+ attestent de sa capacité à neutraliser les particules ultra-fines.
Gérer les pics de pollution
Partnering Robotics n’en est pas à son coup d’essai. L’entreprise basée à Cergy-Pontoise (95) s’est fait connaître il y a quelques années avec la conception d’un robot antipollution baptisé Diya One X. Capable de se mouvoir, ce robot peut arpenter couloirs, halls et open-space d’une entreprise afin d’identifier les sources de pollution et les traiter en une dizaine d’heures. Son nouveau module, Diya Air Node, vient donc en complément de ce robot pour permettre, par exemple, de gérer les pics de pollution. Disponible au prix de 149 euros par mois, cette solution sera commercialisée d’ici le mois de juin.
Ségolène Kahn
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