Le groupe allemand spécialisé dans les technologies de sécurité détient désormais 30% du capital de Netcetera. Grâce à cet investissement, il pourra bénéficier de l’expertise de l’entreprise suisse en matière de monnaies numériques.
Giesecke+Devrient (G+D), le groupe mondial de technologies de sécurité, a annoncé investir dans Netcetera. Cet éditeur suisse de logiciels de sécurité s’est fait un nom en tant que fournisseur de paiements numériques sécurisés. Grâce à ce partenariat, les deux entreprises technologiques internationales souhaitent exploiter les synergies de leurs portefeuilles respectifs. Il s’agira également de booster leur pouvoir d’innovation et d’exploiter le potentiel de croissance internationale. De fait, le munichois G+D détient désormais une participation de 30 % dans Netcetera.
Actionnaire majoritaire de Netcetera
Il faut savoir que G+D et Netcetera ont déjà conclu un partenariat stratégique en août 2020. Grâce à une injection de capital de croissance, dont le montant n’a pas été dévoilé, G+D deviendra actionnaire de Netcetera. Et ce, sous réserve de l’approbation des autorités antitrust. Ce capital devra accélérer la croissance des entreprises et leur expansion internationale. A priori, Giesecke+Devrient deviendra donc le plus grand actionnaire de la société suisse. Par la même occasion, il s’assurera, une expertise précieuse en matière de monnaies numériques.
Un CA de 2,5 milliards d’euros en 2019
D’un côté, l’entreprise de logiciels zurichoise Netcetera (650 salariés) bénéficie d’une expertise en matière de numérisation et de développement de logiciels. De l’autre, G+D dispose d’un chiffre d’affaires conséquent, 2,5 milliards d’euros en 2019. Ainsi que d’un rayonnement à l’international. Son activité se concentre sur quatre domaines principaux : le paiement, la connectivité, les identités et les infrastructures numériques. De quoi générer partenariat gagnant-gagnant pour les deux entreprises. En échange de son investissement, G+D élargit son portefeuille de produits innovants de sécurité des transactions avec les solutions logicielles de Netcetera.
Ségolène Kahn
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