La qualité de vie au travail s’inscrit de plus en plus à l’agenda des DRH. Enjeu de performance pour les entreprises, ce sujet, qui touche pour partie à l’organisation du travail, nécessite d’être co-construit avec les salariés. « Le Projet QVT est né d’une réflexion post-réorganisation interne, explique Pierre Barkni, directeur de projets chez le spécialiste de l’assurance voyages Mondial Assistance, qui appartient au groupe Allianz Global Assistance. Nous avons voulu redimensionner notre structure pour replacer concrètement le facteur humain du travail dans l’organisation. Le but est de faire converger le bien-être des collaborateurs et l’efficacité professionnelle. »
Charge de travail et communication. 13 ambassadeurs ont été formés et un poste a été spécialement créé pour coordonner les »Focus Equipes », qui impliquent des groupes de salariés volontaires à travers des plans d’action concrets. « Les focus se déroulent en quatre étapes, de trois à six mois, précise Pierrette Monaca, coordinatrice de la QVT. Une séance d’information sur la démarche, puis une réunion, où l’on identifie des problèmes concrets, ensuite nous travaillons à l’élaboration d’une ou plusieurs solutions. Enfin, nous mettons en place un plan d’action. »
A ce stade, 10 projets »Focus Equipe » bénéficiant à plus de 400 collaborateurs ont été réalisés au sein de Mondial Assistance. Les thèmes les plus récurrents portent sur la charge de travail et la communication entre collègues. « Nous avons déjà pu noter de véritables évolutions depuis le lancement du programme tant au niveau de l’organisation, dans le « périmètre des 5 mètres du manager », que de la communication », argue Pierrette Monaca. Des réunions plus fréquentes, une meilleure implication des équipes, des plannings plus visibles et prévisibles, font partie du panel des solutions adoptées pour améliorer les échanges entre les salariés. La démarche doit se poursuivre jusqu’en 2015. « Elle se verra étoffée par des analyses plus généralistes concernant nos structures, comme les évaluations de faisabilité humaines qui visent à mesurer notre empreinte humaine lorsque nous initions un projet de réorganisation, de changement d’outil ou de modification sensible des processus de travail », conclut Pierre Barkni.
Caroline Albenois
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