La start-up lyonnaise Airxôm a développé un masque à triple protection pour les personnes les plus vulnérables qui protège aussi bien contre les bactéries et la pollution que contre les virus comme le Covid-19.
Se protéger des virus, germes et autres particules de pollution en allant au travail, c’est ce que garantit le nouveau masque de la jeune société lyonnaise Airxôm. Anti-virus mais aussi anti-bactérien et anti-pollution, cette protection respiratoire est un concentré de technologies qui a fait parler d’elle au dernier Consumer Electronic Show CES de Las Vegas. En effet, grâce à sa triple protection, ce masque se destine notamment à protéger les personnes immunodéprimées qui ont besoin d’un équipement 100% fiable.
Ce masque offre une protection contre les virus, les bactéries et la pollution.
© Airxôm
Une protection respiratoire active
Spécialisée dans le domaine médical, la start-up tricolore considère son dispositif comme un masque actif de protection respiratoire. À cet égard, Airxôm précise avoir conçu un modèle capable de filtrer et détruire les micro et nanoparticules, d’apporter une protection totale contre les virus (dont celui responsable du Covid-19), les bactéries et les composés organiques volatiles (COV) comme les oxydes d’azote ((NOX), le toluène ou le benzène…
Un filtre actif auto-décontaminant
Doté d’une durée de vie de 4 ans, ce masque devrait apparaître dans les rayons des pharmacies en février prochain au prix de 300 euros. Il s’avère plus proéminent qu’un modèle classique et pèse également plus lourd : 130 grammes soit l’équivalent d’un smartphone. Et pour cause, le dispositif embarque de nombreuses technologies pour le rendre complètement étanche. Ainsi bénéficie-t-il d’un filtre photocatalytique associant fibre optique et dioxyde de titane. Il possède également une LED émettant des ultraviolets A, une technologie courante pour décontaminer certaines surfaces et objets. Enfin il dispose également d’un second filtre actif auto-décontaminant en polyéthylène non-tissé. Ce dernier incorpore notamment des particules de cuivre aux propriétés virucides et bactéricides.
Vendre 100 000 masques par an d’ici 5 ans
Testé en laboratoire, le masque Airxôm serait capable de détruire 99,94 % des virus SARS-CoV-2, 99,99 % des H1N1 à et 99,94 % des adénovirus. Pour l’heure, la start-up nourrit l’ambition de vendre plus de 100 000 de ses masques par an dans le monde d’ici à cinq ans et prévoit d’embaucher 150 personnes en région lyonnaise.
Ségolène Kahn
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