Alors que de nombreux métiers sont aujourd’hui inaccessibles aux malvoyants, la start-up israélienne OrCam, pourrait bien changer la donne. En effet, celle-ci vient d’inventer un appareil de reconnaissance en temps réel des textes et des visages. Pour développer cette innovation, la jeune, déjà considérée comme une Licorne, avait réalisé un tour de table de 30,4 millions de dollars. Alors qu’elle s’apprête à entrer en bourse, son capital est désormais évalué à 1 milliard de dollars.
La déficience visuelle, bien plus répandue qu’on pourrait le penser en France
Il faut savoir que la déficience visuelle est une réalité pour beaucoup plus de personnes qu’on pourrait le penser. Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 3 % de la population mondiale est aveugle ou malvoyante. En France, ce sont 1,7 million de personnes qui sont touchées par une déficience visuelle dont 207.000 sont aveugles.
Un appareil capable de lire à voix haute les textes
Pour ces personnes, de nombreux métiers sont inaccessibles. Or la situation pourrait bien changer grâce au nouvel appareil, MyEye, développé par OrCam. Le concept est simple. Muni d’une caméra, d’un micro et et d’un mini haut-parleur, l’appareil, qui se clipse sur les lunettes, est capable de lire n’importe quel texte en vocal. Il peut aussi nommer des personnes rencontrées ou encore identifier des devises.
Une LED intégrée pour la vision de nuit
Depuis sa naissance, l’appareil a été l’objet d’améliorations, pour sa version 2.0, parmi lesquelles un système d’éclairage LED intégré pour la lecture dans l’obscurité. Désormais, une caméra s’enclenche magnétiquement sur toutes les montures. Comptons également le fait que les logiciels se mettent à jour désormais automatiquement par Wi-Fi. De plus, l’appareil est aussi plus compact et plus léger (22,5g). Ce qui offre un meilleur confort d’utilisation. À cela, s’ajoute le fait que l’appareil est désormais disponible en 12 langues et qu’il intègre désormais une fonctionnalité d’identification des produits en magasin grâce au code-barres. Pratique, pour travailler en logistique… Seul hic, l’appareil coûte encore très cher (4. 500 euros).
Ségolène Kahn
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