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Risque incendie

Les sapeurs-pompiers du Sdis 13 s'allient sur le terrain au drone NX110 de Novadem

Ce constructeur français de micro-drones destinés aux marchés civils et militaires, accompagne le Service départemental d’incendie et de secours des Bouches-du-Rhône au quotidien. Chargé de la prévention, de la protection des personnes et de l’environnement face aux incendies, sinistres et catastrophes naturelles, le Sdis 13 utilise le drone NX110 depuis plus de deux ans en appui aux missions des sapeurs-pompiers.

Le Service départemental d’incendie et de secours des Bouches-du-Rhône (Sdis 13) fait partie du système de sécurité civile en France. Près de 6.000 personnes y sont affiliées : 4.200 sapeurs-pompiers volontaires, 1.300 sapeurs-pompiers professionnels et 400 salariés administratifs, techniques et spécialisés de la fonction publique territoriale. Attentif aux innovations, le Sdis 13 a lancé fin 2013 un appel d’offres visant à s’équiper de drones. À l’issue de la consultation, c’est le drone NX110 du français Novadem qui a été sélectionné pour fournir une des deux solutions demandées. 

Un atout technique doublé de la proximité géographique
« Notre choix s’est rapidement porté sur Novadem qui a su nous proposer la solution la plus en adéquation avec les critères et besoins exprimés dans notre cahier des charges. Nous avons été particulièrement séduits par leur rigueur et leur haut niveau d’exigence par rapport aux spécifications requises, explique Eric Rodriguez, commandant au service veille, recherche et innovation du Sdis 13. De plus, même si elle n’a pas été un élément décisif, la proximité géographique de Novadem s’est avérée être un vrai plus, aussi bien pour la relation au quotidien qu’à toutes les phases du projet : développement, formation et maintenance. » Le drone a été livré au début de l’été 2014. Date à partir de laquelle il est utilisé au quotidien par les sapeurs-pompiers du Sdis 13.

Un large spectre opérationnel
En amont de chaque opération complexe, les sapeurs-pompiers font le tour de la zone d’intervention au sol afin de prendre la température de l’événement et d’en connaître la nature, les enjeux, les difficultés et les risques. Avant que le drone NX110 n’intègre le service, cette phase initiale, commune à toutes les opérations de secours, ne pouvait s’effectuer qu’en deux dimensions. L’accès rapide à la troisième dimension, permise grâce au drone, ajoute une plus-value stratégique à cette phase de reconnaissance. Cet outil s’avère particulièrement utile en cas de feux urbains, de feux industriels ou de recherche de personnes – lorsque aucun autre aéronef ne sillonne le secteur.
Durant l’intervention, le NX110 participe à optimiser l’action et à rationaliser les moyens. Le partage de l’information en temps-réel avec le poste de commandement permet de mieux appréhender l’évolution de la situation, minute après minute, et d’organiser l’intervention des équipes au sol. Au lendemain des violents incendies du 10 août 2016 qui ont détruit plus de 3.300 hectares de garrigue dans les Bouches-du-Rhône, le NX110 a été mobilisé pendant la phase de noyage qui vise à parfaire l’extinction du feu. Équipé d’une caméra thermique, le NX110 a permis de surveiller les éventuels points chauds résiduels, réduisant ainsi les risques de reprises de feu et le nombre d’interventions. À la clé, un gain de temps ainsi qu’une économie dans le déploiement des moyens et la protection de l’environnement. Enfin, après l’intervention, le drone contribue à l’étude de la propagation des feux, à l’évaluation des dommages et à la valorisation du travail effectué.

Une relation dans les deux sens
Une chose est sûre : en exprimant dès fin 2013 le souhait de s’équiper de drones, le Sdis 13 s’est positionné comme un précurseur dans l’utilisation de cet outil en conditions réelles. « Bien que le feu de forêt soit régulièrement évoqué comme principal usage du drone pour les sapeurs-pompiers, ces deux premières années d’utilisation ont permis de démontrer la polyvalence de l’outil, celui-ci ayant également été mobilisé sur des interventions telles que des inondations dans le Gard ou lors d’évaluation de l’étendue d’une pollution aux hydrocarbures dans l’Étang de Berre, souligne Pascal Zunino, CEO et co-fondateur de Novadem. Cette collaboration avec le Sdis 13 est un véritable échange à double sens. Nous leur avons apporté le produit et l’innovation, ils nous font part de leurs retours d’expérience et de leurs recommandations qui nous permettent de faire évoluer nos solutions afin que celles-ci demeurent toujours au plus près des attentes de la profession. »

Erick Haehnsen

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