Selon une récente étude de Dyson, 52% des Français interrogés honoreraient cette pratique. De fait, l'épidémie a éveillé les consciences sur l'importance de l'hygiène. Ainsi 35 % de nos compatriotes se sentent-ils beaucoup plus concernés qu'à la même époque l'année dernière.
Depuis la reprise de l’activité et dans l’attente de la deuxième vague de l’épidémie, les risques de propagation du virus grandissent. À cet égard, le lavage de main s’est imposé comme le réflexe incontournable pour se protéger du virus. Premier obstacle contre les risques de contamination, cette hygiène a été largement promulguée en entreprise. Aujourd’hui, le fabricant de sèche-main Dyson publie une étude pour illustrer l’évolution des pratiques de l’hygiène des mains dans le monde. Pour cela, ses enquêteurs ont réalisé 8 758 interviews dans une dizaine de pays dont la France.
14% ne se lavent pas les mains
Premier constat, il semblerait que la politique de sensibilisation des organismes sanitaires ait porté ses fruits dans l’Hexagonal. En effet, 52 % des Français interrogés se lavent les mains après un passage aux toilettes. Seuls 14 % avouent ne pas prendre cette peine.
Une évolution des mœurs
Par ailleurs, l’enquête constate une évolution des pratiques, une prise de conscience depuis le début de l’épidémie : 35 % des sondés se sentent beaucoup plus concernés par l’hygiène qu’à la même époque l’année dernière. Outre cette motivation, 16% considèrent le lavage des mains simplement comme une habitude. 10% évoquent la sensation d’avoir les mains propres.
Les toilettes publiques françaises montrées du doigt
De fait, cette exigence se retrouve également dans les sanitaires. Les toilettes à l’hygiène douteuse restant peu appréciées et générant un sentiment de frustration. Notamment en ce qui concerne les toilettes publiques en France. Parmi les principales critiques : le mauvais entretien (75 %), le manque de papier toilette (60 %). Ou encore les zones communes mal entretenues (52 %).
Des techniques de séchage douteuses
Autre observation, dans le cas où les toilettes ne possèdent pas de sèche-mains ou d’essuie-mains en papier, les comportements diffèrent. 31% des répondants laissent leurs mains sécher naturellement. 17% s’essuient sur leur pantalon ou leur haut.
L’humidité, facteur de prolifération des bactéries
« Nous savons que les mains humides peuvent transférer jusqu’à 1 000 fois plus de bactéries que les mains sèches, tandis que s’essuyer les mains sur les vêtements peut compromettre le processus de lavage des mains, car elles peuvent ajouter des bactéries sur les mains lavées si elles ne sont pas propres », rappelle le docteur Salome Giao, microbiologiste et scientifique chez Dyson.
Des réticences à toucher au bouton d’activation
D’où l’importance des appareils sèche-main comme en produit Dyson. D’ailleurs, il semblerait que les Français se sentent plus préoccupés par cette problématique qu’auparavant. Et ce dispositif dont l’utilisation apporte également son lot d’inquiétudes en matière d’hygiène. Parmi ces dernières, les sondés craignent de toucher aux boutons de mise en marche (35 %). Ou encore de se sécher les mains avec de l’air sale (30 %). Quant aux facteurs capables de les rassurer, 55% plébiscitent l’activation sans contact d’un sèche-mains est une caractéristique rassurante. Tandis que 47% citent le filtre pour assainir l’air utilisé.
Ségolène Kahn
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