Lorsqu’il s’agit de poser les pré-dalles qui formeront le plancher du dessus, les maçons doivent réaliser un lissage des joints. Une opération qui se réalise depuis le sol au plafond, générant de nombreuses contraintes...
Dans la construction d’un bâtiment à plusieurs étages, il n’est pas facile de lisser les joints en hauteur. Si la méthode recommandée pour y avoir accès consiste à se servir d’un échafaudage, son installation reste contraignante. Et c’est sans compter le risque de TMS et de chute… À cet égard, Leborgne, fabricant spécialisé dans le matériel de chantier, vient de mettre au point la lisseuse longue portée Nanovib. Il s’agit ainsi de sécuriser les opérations de lissage entre les pré-dalles, tout en diminuant la pénibilité.
Une opération contraignante
Il faut dire que la réalisation d’un lissage de joints en hauteur apporte son lot de contraintes. Traditionnellement, cette action se réalise à l’aide d’un couteau de peintre. En montant sur une plateforme individuelle roulante légère (Pirl).
Un matériel non adapté
Or il n’est pas toujours possible d’installer une telle structure sur un chantier. Du coup, nombreux sont les maçons finisseurs qui se contentent de bricoler des outils à manche long pour réaliser leurs joints. Peu pratique, ces outils de fortune s’avéraient généralement trop lourds et pas assez souples.
Une posture plus confortable
Témoin de cette contrainte, Leborgne a donc eu l’idée de fabriquer une lisseuse longue portée. Grâce à son manche, elle rend possible une intervention directe en gardant les pieds au sol, dans une posture ergonomique.
Un manche de 1,85 m
Concrètement, le modèle se présente sous la forme d’une tête de lisseuse en matériau composite surmoulée sur une lame en acier inoxydable. Cette dernière se prolonge d’une monture souple qui englobe une douille cylindrique pour recevoir le manche. Enfin, le manche cylindrique de 1,85 m permet d’atteindre jusqu’à 3m de hauteur. Et ce, sans avoir à tenir le manche de l’outil au-dessus de la coiffe du rotateur. Une position qui cause de nombreux TMS à l’épaule…
Ségolène Kahn
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