Avec un seul pare-feu ( firewall) pour gérer les communications de ses 1.100 collaborateurs, de ses 3.500 pompiers volontaires et de ses 240 employés affiliés au tâches administratives et techniques, pas étonnant que le Service départemental d’incendie et de secours du Pas-de-Calais (SDIS 62) se sente vite insatisfait. Du coup, le service départemental fait appel à SonicWall afin d’implémenter ses technologies de pare-feu dans son réseau. De quoi gagner en fluidité et en sécurité pour les échanges alors même que le SDIS 62 gère 100.000 interventions par an soit une intervention toutes les 5 minutes.
Assurer la sécurité des échanges d’un bout à l’autre du réseau
En toile de fond, ce projet s’inscrit dans le cadre de la création d’une zone démilitarisée (DMZ). Les firewalls viendront assurer la sécurité des échanges en temps réel entre le siège du SDIS et les centres de secours d’une part et entre le SDIS et le SAMU 62, d’autre part. Par ailleurs, ces technologies viendront notamment équiper l’état-major ainsi que ses 48 secours, lesquels seront interconnectés sous forme de réseau privé virtuel (VPN). Au programme, une connectivité de 10 Gbits pour l’état-major et deux pare-feux Super Massive 9600, de nouvelle génération, en frontal pour le réseau. Ajoutons à cela 50 pare-feu SonicWall des gammes TZ et NSA pour les centres de secours. « Leurs interfaces sont ergonomiques, la matrice de gestion de droits est claire et mes équipes n’ont pas besoin de 15 jours de formation pour s’en servir », témoigne Frédéric Van Camp, directeur des systèmes d’information (DSI) du SDIS 62.
Un poste de commandement en campagne
Autre avantage, le déploiement de cette architecture permettra d’installer un poste de commandement opérationnel en campagne afin de gérer les flux d’échanges entre les sapeurs-pompiers de la région et le siège du SDIS. Lié au développement des pratiques BYOD (Bring Your Own Device, »Venez avec votre équipement personnel »), ce projet, baptisé NaviCOS, va connaître la construction d’une troisième salle de serveurs qui sera également dotée d’un VPN ainsi que d’un firewall du groupe. De quoi permettre aux pompiers d’accéder aux différents réseaux locaux virtuels VLAN du siège et de les exploiter en temps voulu.
Eliane Kan
Commentez