Un salarié qui fait du sport a plus de chances d’être en bonne santé, d’être plus zen et donc moins souvent absent que les autres. Un constat qui a mené la start-up française Zoov, déjà connue pour ses vélos électriques dotés de GPS intégrés, encourager davantage les employés à se rendent au travail à vélo. Il s’agit d’un portail web baptisé forfait-velo.fr, qui recense la plupart des entreprises revendiquant le versement d’une indemnité kilométrique vélo.
Jusqu’à 400 euros par an
En filigrane des débats qui s’agitent autour du Projet de loi mobilité, le ministère des Transports prévoit un forfait « mobilités durables » pour inciter les entreprises à rembourser les salariés, avec un montant maximum de 400 euros par an. Le but étant d’encourager les déplacements domicile-travail à vélo ou en covoiturage. Plus précisément, l’indemnité kilométrique vélo consiste à rétribuer le salarié à hauteur de 0,25 euros par kilomètre parcouru sur le trajet domicile-travail. Sachant que ce versement est exempt de cotisations sociales dans la limite de 200 euros par an et par salarié.
Démocratiser l’indemnité kilométrique
« L’indemnité kilométrique vélo, encore facultative aujourd’hui, n’est pas assez souvent mise en place pour les salariés et nous souhaitons que le forfait mobilité durable devienne obligatoire pour toutes les entreprises privées et publiques », revendique Amira Haberah, co-fondatrice de Zoov. Et pour cause, selon Elisabeth Borne, ministre des Transports, de nombreuses entreprises sont réticentes à l’indemnité kilométrique qu’elles jugent très onéreuse, rapporte « La Tribune ». Le site a néanmoins déjà recensé 150 entreprises tricolores “vélo friendly” sur sa plateforme. Bonne nouvelle : au sein de ces entreprises, le versement de l’indemnité kilométrique vélo a fait tripler la part de salariés venant travailler à vélo.
Ségolène Kahn
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