Pour Kandu, start-up du groupe Saint-Gobain, certains critères acoustiques et thermiques affectent la qualité de l’air et de la lumière dans les bureaux, et donc les conditions de travail des employés. Face à ce constat, la jeune pousse a élaboré un boîtier électronique capable de diagnostiquer la qualité d’un environnement de travail en fonction de son air, sa température et sa luminosité.
Analyser les exigences des collaborateurs
Retour en 2015 : le groupe Saint-Gobain décide d’entamer une campagne pour mesurer les exigences des utilisateurs en matière de confort acoustique et thermique, de qualité de l’air et de lumière. Le groupe envoie alors à ses employés une carte à puce associée à une application smartphone. L’objectif étant de déterminer les conditions de confort les plus évidentes pour ces utilisateurs.
Minimiser le risque de certaines pathologies
En résulte la naissance de Kandu et son Kandumètre, un petit boîtier vert de quinze centimètres de hauteur, qui mesure ces données. « La qualité de l’air, la température ou la luminosité ont un impact sur notre manière de travailler, confie au Parisien, Pauline Lavagne d’Ortigue, porte-parole de Kandu. Un air trop sec, par exemple, peut irriter nos yeux. Un niveau sonore trop élevé donne mal à la tête. Influer sur tous ces éléments peut permettre de réduire le risque de développer certaines pathologies. »
Des travaux sur mesure
Absentéisme, productivité, turnover… les enjeux sont cruciaux pour les entreprises qui prennent de plus en plus conscience de l’importance de la qualité de vie au travail. Le but du Kandumètre est d’établir un diagnostic complet de la qualité d’un environnement de travail. En fonction des données recueillies, le groupe Saint-Gobain se propose d’intervenir pour réaliser les travaux d’aménagements idoines.
Ségolène Kahn
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