Les inscriptions pour le concours 2023 de l’inspection du travail débutent le 1er mars. Trois concours sont disponibles en fonction du cursus des candidats.
La fonction publique recrute. Pour preuve, le gouvernement s’apprête à donner le coup d’envoi du concours pour devenir inspecteur du travail. Les inscriptions débuteront le 1er mars et s’achèveront le 3 avril. Pour le ministère du Travail, il s’agit notamment de rendre ce métier accessible à « une grande diversité de profils ». Dans un communiqué publié le 17 février, il propose ainsi plusieurs concours, sans limites d’âge, en fonction du cursus et de l’expérience de chaque candidat.
Trois concours en fonction de l’ancienneté
Par exemple, les personnes titulaires d’un diplôme de niveau II ou bac +3 pourront s’orienter vers le concours externe. Il concerne notamment les filières juridiques et scientifiques. Un concours interne concerne par ailleurs les fonctionnaires et agents publics bénéficiant de quatre ans d’ancienneté au compteur. Enfin, un autre concours cible les candidats justifiant de huit ans d’activité professionnelle, de mandat syndical ou électif.
Lutter contre les discriminations en entreprise
Il faut dire que les inspecteurs du travail ont pour mission de veiller à la bonne application de la législation du travail dans les entreprises. Et ce, en contrôlant et en conseillant les entreprises. Par exemple, ces agents peuvent intervenir auprès des salariés et de leurs employeurs au sujet des conditions de travail et des relations professionnelles. Il s’agit également de lutter contre les inégalités femmes-hommes et les discriminations. Ou encore de maintenir le dialogue social en entreprise. Fonctionnaire de catégorie A, l’inspecteur du travail fait partie des antennes régionales dépendant du ministère du Travail ou d’une administration centrale.
Un métier de terrain
Comme l’indique le ministère du Travail dans son communiqué, il s’agit d’un métier de terrain et basé sur le relationnel avec l’ensemble des acteurs des entreprises. De fait, cette fonction requiert un sens de la curiosité, du dialogue et de l’écoute. Mais surtout, il faut pouvoir « réagir et décider face à des risques graves ou portant atteinte à des droits fondamentaux ».
Des épreuves écrites et orales
Pour décrocher ce poste, les candidats devront se soumettre à un long processus : une fois les inscriptions réalisées en mars, il faudra passer des épreuves écrites du 13 au 15 juin, puis orales du 13 au 24 novembre. Pour les personnes sélectionnées, elles devront ensuite suivre une formation de 18 mois. Réalisée en alternance et rémunérée, cette formation commencera en février 2024 à Lyon, au sein de l’Institut national du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (INTEFP). Au total, le ministère recrutera 200 postes, ainsi que 100 postes dans le cadre d’un détachement inter-administratif.
Ségolène Kahn
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