L'entreprise propose plusieurs outils pour la gestion des crises. Dont une suite logicielle qui aide les responsables de sécurité à créer des scenarios d'exercices et à les gérer au sein d'une salle de crise virtuelle. Un des modules va même jusqu'à simuler la pression médiatique.
Êtes-vous suffisamment outillés et préparés pour affronter les crises consécutives à une cyberattaque, une interruption involontaire d’activité, un incendie ou une explosion. Autant de situations qui figurent au palmarès 2020 établi par le baromètre de l’assureur Allianz. De par leurs possibles répercussions en cascades, ces crises peuvent s’avérer difficiles à gérer avec un simple tableau Excel. D’où l’intérêt d’adopter un outil dédié. Sur le marché, différents éditeurs en proposent. Parmi lesquels, Resiliency, une entreprise spécialisée dans la gestion de crise et la sécurité globale créée en 2007 par le Haut comité français pour la défense civile (HCFDC). Acquise en 2018 par Deveryware, le spécialiste de la géolocalisation, l’entreprise s’adresse aux opérateurs d’importance vitale, aux entreprises du CAC 40 et aux collectivités.
En janvier dernier, l’éditeur a lancé VisioBoard, une solution de visualisation de tout type de contenus publiés sur le Web. L’objectif étant de suivre une situation de crise en temps réel et de voir son évolution sur un ou plusieurs médias. « On peut ainsi créer à l’écran des tableaux de bord de veille ou de suivi de situation médiatique et les partager au sein d’une communauté », indique Christian Sommade, directeur de l’entreprise. Concrètement, la solution permet d’afficher sur un même écran tous types de flux RSS, YouTube, Twitter, sources https, etc. ainsi que des textes et images. Chaque contenu s’affiche alors dans une fenêtre dont on détermine la taille et l’emplacement.
Simulation de la pression médiatique
Resiliency propose également depuis peu Fullex, une solution propriétaire pour créer et exécuter des exercices de crise. Cette suite contient quatre modules. Le premier, Scenex, concerne la scénarisation d’exercices, le second, Pressim, sert à la réalisation de faux journaux numériques afin de simuler la pression médiatique aux différents joueurs. Quant au troisième module, en l’occurrence Twittex, il sert à la réalisation de tweets ciblés avec toutes les fonctionnalités du réseau social Twitter mais sur une plateforme privée. « Quant au quatrième module, VideoBoard, il permet d’intégrer dans la plateforme toute la pression médiatique vidéo de l’exercice », explique Christian Sommade qui propose également des formations présentielles ou à distance en gestion et communication de crise.
Eliane Kan
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