Du point de vue du cerveau, une nuit blanche correspond à une lésion cérébrale. Ce sont les conclusions d’une étude publiée le 31 décembre dernier, dans la revue Sleep, par une équipe de chercheurs en neurologie de l’université d’Uppsala, basée en Suède. « Un manque de sommeil peut favoriser les processus de neuro-dégénérescence », explique Christian Benedict, le principal auteur de l’étude. En cause : une hausse d’environ 20% du taux de deux protéines dans le cerveau, l’énolase et la protéine S-100B. « La concentration sanguine de ces deux molécules augmente habituellement à la suite de lésions », reprend Christian Benedict. À l’inverse, les résultats de l’étude montre qu’une nuit reposante assure le maintien de la santé du cerveau.
Guillaume Pierre
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