C’est en 2014 que l’on entendait pour la première fois parler de systèmes biométriques d’identification par les veines du poignet. Ainsi, à l’occasion de l’International Create Challenge, le groupe suisse Biowatch, expert en authentification, présentait le prototype d’un bracelet montre basé sur la reconnaissance biométrique des dessins que font les veines sur le poignet. Depuis, le groupe s’est engagé dans un partenariat avec i-Tracing, spécialiste de la cybersécurité pour les entreprises, afin de rendre ce produit commercialisable auprès des entreprises qui souhaitent sécuriser les accès à leurs locaux.
Comment ça marche ?
Il faut savoir que chaque individu possède un système veineux dont le dessin est unique, à la manière des empreintes digitales. L’utilisateur porte une montre qui fait office de source d’identification sécurisée, elle contient un module intelligent chargé d’authentifier le dessin des veines du poignet. Et ce, en embarquant un algorithme de reconnaissance de formes.
L’apport d’I-Tracing
Mais ce la ne suffisait pas. La société Biowatch est allée chercher l’expertise d’I-Tracing afin de bénéficier de ses conseils en cybersécurité, en audit de systèmes et en ingénierie de projet. Du coup, ce dernier a pu participer à la phase de R&D afin de développer un produit ciblé B2B. Autre avantage, I-Tracing est également bien placé pour vendre ce produit à son portefeuille de clients. « Nous apportons deux choses à Biowatch : un condensé d’attentes et d’expériences des utilisateurs des grandes entreprises, nos clients et une expertise en développement sécurisé d’applications. A terme, une fois les premières solutions disponibles, nos clients pourront automatiser l’accès à leur environnement digital professionnel de tous les jours : PC/tablettes, courriers électroniques, comptes bancaires, achats en ligne, réseaux sociaux, voitures…. », affirme Laurent Charvériat, directeur technique et directeur général d’I-Tracing.
« Avec les ingénieurs d’I-Tracing, nous avons également accès au domaine de la sécurité applicative et du design d’architecture. Et bien évidement, grâce à sa base de clients de type Fortune 500, l’apport d’I-TRACING se situe au niveau de la synthèse des besoins et des contraintes techniques en sécurité des grandes entreprises », ajoute Matthias Vanoni, directeur général et co-fondateur de Biowatch SA. Après la dernière phase de tests sur prototypes, la production s’accélérera pour livrer les premiers clients dans le courant du premier trimestre 2017.
Ségolène Kahn
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