Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales s’est rendu à Bièvres le 1er décembre pour officialiser la création de la force d’intervention de la police nationale. Après avoir rappelé « la qualité de notre dispositif » de police et souligné la nécessité « d’unir nos forces pour mieux contrer les menaces », le ministre a insisté sur le besoin de renforcer les moyens d’anticipation et de réponses face aux crises majeures et, notamment, aux risques terroristes. Désormais forte de 500 policiers répartis sur l’ensemble du territoire national, la Force d’intervention de la police nationale (FIPN) rassemble les trois unités spécialisées d’intervention :
– Le RAID (Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion), qui constitue l’échelon central de la FIPN et en héberge l’Etat-major. Il assure désormais « le commandement et la coordination opérationnels de l’action des unités spécialisées d’intervention ».
– Les GIPN (Groupes d’Intervention de la Police Nationale), qui interviennent sur des opérations potentiellement dangereuses et à hauts risques telles que les prises d’otages ou les mutineries de détenus.
– La brigade anti-commando de la Préfecture de police, aux missions similaires à celles du RAID et des GIPN, comme le grand banditisme, mais elle agit sur une zone territoriale d’intervention plus limitée. Précisant que la FIPN permettra l’organisation de cycles d’entraînement communs et la mutualisation des savoir-faire et des moyens, le ministre a également indiqué que « l’ensemble des unités composant la FIPN pourra être engagé, en fonction de l’événement, en dehors de son ressort territorial habituel ».
Copyriht : ministère de l’Intérieur.
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