D’une vingtaine de pages, cet ouvrage rappelle les principes fondamentaux pour aider les entreprises à améliorer la qualité de vie et les conditions de travail (QVCT).
Turnover, bore-out, usure professionnelle… les entreprises doivent affronter de nombreux défis pour conserver leurs talents, mieux recruter et impliquer leur salariés. Pour les aider, l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) publie un référentiel sur les principes-clés de qualité de vie et des conditions de travail (QVCT). Dans cet ouvrage, l’organisme propose un ensemble de repères méthodologiques et de sujets à traiter pour mettre en place cette démarche.
Encourager les échanges
Pour l’Anact, il s’agit avant tout de rappeler les principes fondamentaux de la QVCT. Avec par exemple la nécessité de bâtir ces démarches par un travail commun de la direction, des salariés et leurs représentants du personnel. Il s’agit également de favoriser la discussion sur le travail et expérimenter concrètement de nouvelles façons de travailler. À noter que l’organisme considère les actions périphériques au travail (applications de bien-être, décoration, sport…) comme insuffisantes en matière de QVCT.
Un plan adapté
Au fil de 20 pages, l’Anact s’adresse aux directions et représentants du personnel ainsi qu’aux organismes qui les accompagnent. L’ouvrage leur propose un cadre souple d’action dans lequel les entreprises pourront bâtir un plan adapté à leurs besoins.
Des repères essentiels
« Les transformations des entreprises qu’imposent les transitions écologiques, numériques et sociétales en cours ne pourront se faire sans la prise en compte de leurs impacts sur le travail et la mobilisation de l’expertise des salariés, estime Matthieu Pavageau, directeur technique et scientifique de l’Anact. Ce référentiel QVCT propose des repères essentiels pour progresser dans ces directions. »
Concilier santé au travail et performance
Pour rappel, la QVCT fait l’objet d’une campagne de promotion des partenaires sociaux signataires de l’Accord national interprofessionnel (ANI) de décembre 2020. Cette démarche vise à concilier les enjeux de santé au travail et de performance en entreprise.
Ségolène Kahn
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