L’été est enfin arrivé ! Mais cette saison favorite des Français apporte aussi son lot d’ennuis, avec pour principale préoccupation, le risque de noyade sur les côtes de l’Hexagone et au large. Surtout en ce qui concerne la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) qui, soit dit en passant, est le seul organisme habilité à secourir les vacanciers tant sur la plage qu’en mer. Avec 8.000 personnes sauvés de la noyade chaque année, on peut dire que chaque été démarre sous-haute tension pour l’association.
40% des plages françaises couvertes
Côté mer, les 4.400 sauveteurs à bord des navires se tiennent constamment sur le qui-vive. Prêts à embarquer en un quart d’heure, ils sont connectés 24h/24 aux centres régionaux opérationnels de secours et de sauvetage (Cross), lesquels sont chargés d’assurer la sécurité maritime globale en France. Ces sauveteurs, grâce auxquels 6.132 baigneurs avaient été secourus l’année dernière, sont cette année répartis sur 220 stations de sauvetage. Sur les côtes, la SNSM couvrira 40% des plages hexagonales. Mettant à disposition des maires une escadre de 1400 nageurs-sauveteurs et 800 bénévoles afin de protéger les baigneurs imprudents. Rappelons que le nombre de noyades reste très élevé durant la période estivale, surtout en ce qui concerne les enfants et les adolescents ainsi que les seniors. En témoignent les tristes chiffres publiés par l’Institut de veille sanitaire (IVS) qui a recensé 85 décès par noyade en bord de mer, l’été dernier.
Une cinquantaine de diplômes pour les sauveteurs
Et pourtant, les nageurs-sauveteurs de la SNCM étaient loin de se tourner les pouces. Cette même année, ils ont secouru 1.616 baigneurs, soigné 17.698 personnes et retrouvé 848 enfants égarés. Pour ce faire, les sauveteurs ont tous suivi une formation initiale qualifiante, adaptée au contexte spécifique de la plage et des loisirs nautiques. A l’issue de laquelle une cinquantaine de diplômes peuvent être dispensés selon la qualification. Ajoutons à cela un stage obligatoire »d’amarinage » en milieu naturel ainsi qu’une formation aux premiers soins en cas de blessure. A bon entendeur : en cas de pépin à bord d’un navire, un numéro de téléphone, le 196 a été mis à disposition des navigateurs afin d’entrer en relation avec le Cross. Au mieux, les sauveteurs en mer préconisent tout de même de s’équiper d’une radio VHF pour alerter les secours sur le canal 16.
Ségolène Kahn
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