Le fabricant Duarib a inventé une appli capable de restituer les contraintes d’un chantier en 3D afin de choisir le matériel de travail en hauteur le plus adéquat.
De la plateforme individuelle roulante, à l’échafaudage fixe, de quatre mètres de hauteur, pas facile d’identifier le matériel de travail en hauteur le plus adapté au terrain. Pour pallier cette difficulté, le fabricant d’échafaudages Duarib a eu une idée ingénieuse : une application de réalité augmentée qui permet de réaliser un examen d’adéquation, c’est-à-dire de tester sur la zone d’intervention 3D les équipements de travail en hauteur afin de choisir celui qui conviendra le mieux.
Anticiper les points bloquants
Outre l’avantage de simplifier les achats de matériel, cette solution, selon le fabricant, a tout d’abord vocation à renforcer la sécurité des travaux en hauteur. « Avec un matériel adapté on réduit considérablement les risques de chutes en anticipant les points bloquants » indique Anne-Elise Pillet, responsable marketing chez Duarib, à l’origine du projet. D’où l’intérêt d’une solution qui permet de se projeter en situation réelle en positionnant un modèle sur la zone d’intervention.
Restituer les contraintes de la zone
Pour ce faire, rien de plus simple : il s’agit tout d’abord de scanner avec son smartphone la zone de chantier en question. Ensuite, l’utilisateur peut passer en revue l’ensemble des produits de la marque en 3D et les positionner dans le chantier virtuel. Ce qui permet de vérifier que le modèle est à la bonne taille, qu’il convient aux contraintes du terrain, ou encore qu’il n’entre pas en collision avec un autre équipement. « Cette application permet de prévoir toutes les contraintes et vérifier que l’échafaudage ou la plate-forme conviennent à tous les paramètres en présence : à la hauteur nécessaire, à la configuration de la zone (couloirs exigus, passage de porte…) » précise la chef de projet.
Une fonction pour afficher un mannequin
Pour se donner une meilleure idée de l’échelle, l’application propose par ailleurs, une fonctionnalité pour ajouter un mannequin en taille réelle sur la scène. « Ce qui permet de s’imaginer en 3D dans le cadre de la réalisation de la tâche de travail en hauteur » détaille Anne-Lise Pillet. Autre simulation intéressante, un module prévoit de placer virtuellement le matériel dans un véhicule utilitaire et vérifier ainsi si l’espace est suffisant pour l’accueillir.
Ségolène Kahn
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