Si la forme de la coiffe est un accessoire de mode, le casque est garant de la sécurité d’un employé. Victoires & Cie, entreprise spécialisée dans la casquette, basée à Mouvaux (59), a lancé « Air + », un nouveau modèle dans sa gamme de casquettes anti-heurts Surflex. « Nous avons a travaillé sur une casquette à la forme plus ergonomique qui descend derrière l’oreille. Assez technique, la matière utilisée est celle que l’on retrouve dans les casquettes de la police et la gendarmerie. Elle possède des propriétés déperlantes, anti-UV et respirantes. A l’intérieur, nous avons placé de larges bandes d’aération et une bande anti-sueur dans une matière utilisée dans certain casques de pilotes d’hélicoptères », détaille Maxime Heyman, chef de projet chez Victoires & Cie.
La casquette anti-heurts Surflex « Air + » répond à la norme EN812, une classe intermédiaire au casque de chantier. Elle vise à protéger l’utilisateur des chocs éventuels pouvant être portés à la tête par des objets durs et immobiles avec suffisamment de force pour provoquer des lacérations ou autres blessures superficielles. « Les ouvriers peuvent substituer la casquette au casque dans certains cas. Par exemple en fin de chantier, lorsqu’il n’y a plus de grues ou dans les entrepôts. Plus légère la casquette est facile à porter et à faire porter toute la journée », commente Maxime Heyman. La casquette existe en taille unique ajustable. Elle est conçue pour résister aux manipulations et à la rigidité de la coque en plastique conçue en ABS. Dans le détail, la coque en plastique ABS est glissée dans une poche de la casquette et maintenue par deux velcro en dessous de la bande de propreté.
Les modèles sur stock sont disponibles dès vingt pièces. Au delà, l’entreprise la personnalise avec des broderies par insertion d’un logo ou d’un nom. Victoires & Cie édite aussi des séries spéciales aux couleurs de l’entreprise et adapte la taille des visières, des aérations et des liserets sur demande. Les casquettes anti-heurts se déclinent aussi en différentes collections. Ainsi, la version hiver intègre-t-elle des cache-oreilles, une doublure en polaire et des bandes réfléchissantes plus importantes. « Nous n’avons pas inventé la casquette mais nous sommes les seuls Français aujourd’hui à fabriquer une casquette anti-heurts que nous distribuons à travers le monde », conclut Maxime Heyman.
Elodie Armand
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