Ce nouveau document, plus sécurisé, est destiné à lutter contre l’usurpation d’identité. Il contient des données biométriques d’empreintes digitales, un dispositif holographique dernier cri ainsi qu’une puce sécurisée.
Chaque année, plus de 33 000 Français sont victimes d’usurpation d’identité. En 2020, près de 9 000 personnes porteuses de faux papiers ont été interceptées, selon le ministère de l’Intérieur. Ce nouveau format « harmonisé avec celui des autres pays de l’Union européenne [UE] » va apparaître pour les cartes nationales d’identité qui mesureront désormais la taille d’une carte bancaire. Conçues en polycarbonate et inscription laser, elle seront produites à l’Imprimerie nationale, à Douai (Nord), a indiqué le ministère de l’Intérieur.
Disponible à partir du 2 août
Dans les prochains jours, la carte sera déployée graduellement dans des départements « pilotes ». Puis le document, valable 10 ans, sera généralisé à toute la France à partir du 2 août. « Cette volonté de modernisation s’inscrit dans un cadre européen, l’ensemble des États-membres de l’UE s’étant engagés, par un règlement du Parlement européen et du Conseil de l’Europe, à mettre en circulation un nouveau format de cartes d’identité au plus tard le 2 août 2021 », précise le ministère.
Données biométriques
En plus des informations sur l’état civil du titulaire, la carte intégrera ses données biométriques, à savoir deux empreintes digitales, ainsi que des éléments en relief pour les malvoyants. « Les usagers ont également la possibilité d’indiquer deux adresses au verso pour les enfants en résidence alternée chez leurs parents », indique le communiqué.
Protection des données personnelles
Conçue pour lutter contre la fraude à l’identité, la carte bénéficie de technologies de pointe comme un dispositif holographique de nouvelle génération, une puce sécurisée et une signature électronique, pour garantir la protection des données personnelles. « L’usage de cette nouvelle carte nationale d’identité reste inchangé » et peut « également servir de titre de voyage, certains Etats (UE et hors UE) l’acceptant au même titre que le passeport », rappelle le ministère.
Ségolène Kahn
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